On dirait que cette année, je n’ai pas attendu le mois de juillet pour être atteinte de flemmingite aigüe. Enfin sur mon blog, s’entend !
Je manque d’inspiration, je remets au lendemain.

Je suis fatiguée, rien de nouveau. Fatiguée des grèves, des transports, des petits soucis. Et je sens venir l’été, alors je n’ai qu’une envie, prendre la route et me poser à la Sauvageonne.

Fatiguée ou pas, je suis très occupée. J’ai abandonné mon cours de danse hebdomadaire, le prof prépare le spectacle de fin d’année et je n’y participe pas. Non seulement je trouve ridicule de représenter une danse avec une chorégraphie au millimètre, ce qui ôte le côté festif et spontané, mais de plus ces pas compliqués exécutés souvent en solo font perdre de vue le vrai but  : une danse de couple. J’estime que qu’un spectateur qui n’y connaîtrait rien, n’aurait aucune envie d’apprendre à danser ! On peut trouver ça joli, c’est un spectacle mais on peut aussi trouver ça bien trop compliqué !
Et pour finir je n’ai plus 5 ans, je n’ai aucun besoin de montrer à mes parents en fin d’année scolaire ce que j’ai appris !
Voilà pour le mini coup de gueule. Rassurez-vous je garde cette opinion du spectacle pour moi et pour mes amis proches.

Le théâtre c’est une autre histoire ! Non seulement j’y prends du plaisir, mais nous offrons aux spectateurs une distraction, une histoire, des rires. Le stress commence à monter, les répétitions s’enchaînent ainsi que les conseils du metteur en scène avec qui nous nous accrochons parfois : mais on on va pas tout changer à deux semaines du spectacle ! Cela va nous perturber !

Côté Théâtre à Ville Natale, il y a le Mois Molière. Un mois consacré au théâtre, tous les jours des spectacles, gratuits le plus souvent, dans des lieux méconnus de la belle ville. Théâtre classique bien sûr, théâtre amateur, chansons, danses, conférences, cirque, spectacles enfants.
Quand le programme sort, je suis comme une enfant qui reçoit un catalogue de jouets à Noël. Je coche toutes les cases.
C’est souvent en semaine, il faut faire des choix. Je lance des sorties Sorsdetontrou, mais je pourrais tout aussi bien y aller seule. Je croise souvent des têtes connues. Parmi mes copains-copines beaucoup font plusieurs activités comme du théâtre, de l’impro et les danses latino. C’est logique que l’on l’on aille voir les mêmes spectacles.

Voislà pourquoi je suis fatiguée. Mais j’aime ça. Cela me rappelle mes débuts de danseuse latino où je sortais trois fois par semaine. J’aurais du mal aujourd’hui, l’avantage d’une pièce de théâtre, c’est que je suis moins fatiguée, même si je me couche tard !

Comme je commence à regarder loin dans la longue vue, je me dis que lorsque j’habiterai à Grande Ville du Sud, j’aurais sûrement envie de revenir à Ville Natale pour le Mois Molière. Sauf que Grande Ville du Sud a aussi des programmes festifs et alléchants ! Aïe ! Moi qui ai toujours rêvé d’avoir le don d’ubiquité !

Et puis même si cela peut paraître un peu morose, je lis beaucoup de livres sur la retraite. Enfin plus exactement la façon dont les gens la vive. Bien sûr j’ai encore pas mal d’années avant de signer… Est-ce qu’on signe quelque part d’ailleurs ?
Mais je suis sûre que le moment venu je n’aurais aucune envie de lire quoi que ce soit sur le sujet ni de faire le stage ” bien préparer sa retraite “.

L’oisiveté, mère de tous les vices ne m’inquiète pas… J’aime bien les vices en fait.

Je vais arrêter là ces lectures, je me sens trop peu concernée. Je pense à mes parents, à mes oncles et tantes.
Jamais je ne pense à ceux de ma génération. Tous ceux que je connais ne ressemblent pas à l’image d’Epinal, même si ils ont cessé de travailler.
For ever young comme dit la chanson.