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Nous voilà de retour à l’hôtel sous une pluie battante. Cette fois nous oublions les caméras, et fonçons tous vers les chambres.

Les trois filles regagnent leurs chambres, tandis que nous nous installons dans la notre. Edelweiss dort le long du lit, près d’Athéna entre le lit et la porte de la salle de bains. Gaël dort au pied du lit. Je leur donne des serviettes de plage pour mettre sous la tête. Puis ils se couvrent avec n’importe quoi, des paréos, des serviettes de plage.

Je me lève la nuit, je dois faire des acrobaties pour aller aux toilettes.

Les vêtements trempés sont étendus un peu partout dans la chambre. À 6 h 30, j’entends un portable sonner. Ça ne s’arrête pas, c’est un réveil, pas une sonnerie. Je cherche partout, j’enjambe les corps. Je finis par trouver le portable de Gaël dans la poche de son jean, accroché dans la penderie. Tandis que je m’interroge sur la manière d’arrêter l’engin, j’entends la voix de Gaël : Louisianne, donne !

Il m’étonne toujours, malgré son sommeil de plomb, quand il se réveille il sait toujours où il est, et avec qui !

Le matin je suis la seule à me lever. Je m’inquiète en voyant le gérant, mais je réussis à me cacher.

Puis vient l’heure du départ. Nous sommes ultra chargés ! Les filles doivent descendre la chauffeuse discrètement, très dur vu que l’escalier de derrière donne sur la salle du petit déjeuner, pleine à cette heure !

Puis les garçons doivent descendre aussi. Gaël se moque de mes peurs de petite fille, avoir peur du gérant !

Les garçons n’ont de nouveau plus de vêtements secs, je leur donne deux autres tee-shirt, mais je n’ai pas de jean’s. Edelweiss descend avec mon paréo orange, pied nus, et un chapeau de cow boy sur la tête, bonjour la discrétion !

Quand à Gaël, pied nus aussi, il a une serviette coca cola attaché à la taille. Je lui dis plusieurs fois d’aller se cacher dans la voiture, mais il refuse de me laisser descendre tous les bagages. Une fois les chambres vides, je regarde si les filles n’ont rien laissé dans la salle de bains, je fais le tour, pas assez apparemment !

Heureusement pour nous, il y a une “sortie de jour” que je n’avais pas vu avant et qui nous permet de partir sans repasser devant l’accueil. Le coffre est plein et ils sont 5 derrière. Nous déposons les copines d’Artémis à la gare et nous partons.

Arrivée à Petite Colline, au moment où je dépose Edelweiss et Gaël, Gaël s’aperçoit que son portable, que je lui ai tendu à 6 h du mat pour qu’il l’éteigne, est resté sous le lit !