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Parfois mon humeur peut passer du soleil à la pluie sans raison valable. Et parfois il y a vraiment une, voire des raisons !

Je suis un peu surbookée en ce moment comme en témoigne mon blog qui ne tient plus trop le rythme du billet journalier !

Vendredi mon prof de danse m’invite à une soirée “caliente” comme on dit dans le milieu (Hihi ! Je sais c’est nul). ll fait une animation pour faire découvrir les danses latino, et il m’a incitée à ramener du monde et à faire de la pub. Ce que je fis en rameutant ma bande de potes, y compris François-Xavier. Celui ci m’avait tout d’abord dit qu’il ne pouvait pas venir. Puis jeudi il m’écrit pour me dire qu’il vient ! Un peu douche écossaise tout ça, mais Youpi !

J’avais annoncé la bonne nouvelle à Joseph, qui devait venir à la soirée avec sa copine. En dehors de ça j’étais surbookée pour d’autres raisons : Dimitri est rarement disponible à cause de son travail, et nous devions nous voir à la fin du mois. Moi aussi je devais confirmer si oui ou non j’étais dispo. Je lui avais donc envoyé un sms pour confirmer que j’étais libre.

Vendredi soir donc, je me fais belle pour la soirée, au moment où je gare ma voiture, je reçois un sms de Dimitri me disant que finalement il ne peut pas, à la prochaine bisous, ciao.
Je suis un peu déçue, mais je me dis que je vais passer une bonne soirée et voir François-Xavier.

Les gens arrivent, de plus en plus nombreux, mais aucune trace de François-Xavier. Pour couronner le tout, mes danseurs préférés sont en retard. Et voilà que mon prof commence à faire son animation. Moi je n’ai aucune envie de faire une initiation, je ne suis venue plus tôt que parce que François-Xavier voulait apprendre à danser !
Mais bon, pas trop le choix surtout que le prof me connaît. Mes copains arrivent en retard, Joseph est avec sa copine, je n’ai pas le temps de lui parler. Il me dit bonjour, me complimente pour ma jolie robe (c’est le seul à remarquer). Et on fait semblant d’apprendre à danser.

Je finis par me résigner, il ne viendra pas. Je suis déçue, désespérée.

Puis enfin on peut danser comme on veut. Joseph se précipite vers moi, me prend dans ses bras et m’embrasse sur le front. Il me dit “je suis là, moi, je vais danser avec toi !”
Et c’est vrai qu’il tient parole toute la soirée, un amour !

À la fin de la soirée, je suis quand même triste. Je vois tout en noir. J’ai envie de pleurer. Je ne pleure pas dans ma voiture, je me dis que j’aurais peut-être un mél en rentrant.

Artémis et Jérémy essayent de me faire rire en rentrant, mais le cœur n’y est pas. Pas de mél en rentrant. Je m’endors très triste. Je me dis que je n’aurais même pas de rendez vous avec Dimitri pour me consoler.

Le lendemain je me lève et je n’arrête pas de pleurer. Je me traite d’idiote, de c.., de pauvre tâche qui ferait mieux de rester chez elle à compter les pâtes crues dans un saladier plutôt que de croire qu’elle peut encore plaire ! De pauvre cruche qui ferait mieux d’apprendre à tricoter et à faire de la confiture de rhubarbe parce qu’être un jour grand mère est une perspective plus plausible que d’espérer séduire un individu aux jambes poilues et aux joues râpeuses !

Vers 10 heures je pousse un cri qui étonne Jérémy mais pas Artémis (elle a l’habitude).
Je viens de recevoir un sms de Dimitri qui me dit qu’il a réfléchi à un truc, s’ensuit des explications compliquées et des magouilles pas possible… En un mot il a trouvé un moyen de me voir !

Un peu plus tard deuxième cri : message de François Xavier ! Il s’est perdu, n’a jamais trouvé le dancing, et pour couronner le tout il avait oublié son portable chez lui ! J’ai bien envie de lui dire qu’il aurait pu m’écrire un mél hier soir en rentrant, mais un homme ne s’embarrasse pas de ce genre de subtilités : elle sera inquiète et déçue en rentrant et cela lui fera plaisir d’avoir une explication tout de suite !

Du coup mon moral qui était bien bas remonte en flèche et je me moque de moi même et de ma gaminerie chronique !

Le soir je suis invitée chez Joseph avec des amis à lui (que je ne connais pas). Je réussis à lui parler trente secondes pour lui annoncer les bonnes nouvelles.

En fin de soirée, je suis tellement en forme que je fais avec lui une bataille d’oreiller, quitte à passer pour une foldingue auprès de ceux qui me voient pour la première fois !