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Le mois de juin est celui où de la course contre la montre.

Pourtant je n’ai plus d’enfants à l’école, plus de kermesse de fin d’année… Mais j’ai de quoi m’occuper quand même !

D’abord c’est toujours le moment où on décide de dîner avec les amis qu’on ne voit pas souvent, parce qu’on a repoussé cent fois l’invitation et si on ne le fait pas, on va encore repousser à septembre ! Et puis Dieu sait pourquoi c’est aussi une période où les gens déménagent (il faut qu’on se voit avant le départ) ou changent de poste (tous ces pots au bureau, ouf !)

C’est l’époque des dernières soirées, comme si une catastrophe nucléaire allait faire disparaître tous ces lieux magiques :
Attention dernière soirée dansante avant septembre ! Dernière soirée du Perroquet Bègue, du Palmier chantant, du Mojito fraise…

Les dernières soirées des écoles de danse aussi, avec spectacle des élèves…
…mes potes parce que moi perso, je trouve que j’ai passé l’âge de “montrer à nos parents ce qu’on sait faire”, je n’aime pas le concept “chorégraphie apprise par cœur” qui ne montre pas du tout ce qu’est “la vraie danse” sur la piste, et puis je n’ai aucune envie de porter un legging en lycra rose à paillettes, que l’on m’oblige à acheter pour l’occasion (en plus) et que je ne remettrai jamais !

On a beau expliquer aux profs qu’il y a toutes les tranches d’âge et toutes les morphologies, rien à faire il faut toujours qu’elles choisissent la robe bustier lycra en taille unique… Les hommes s’en tirent mieux avec chemise et cravate. Bref

Côte tribu c’est aussi le mois des communions, confirmation. Mais bon il paraît que c’est la dernière. Manivelle, la petite dernière ne veut plus continuer le cathé. Les prochaines cérémonies seront des mariages !
Les prochains mariés c’est qui ? Les paris sont ouverts : Timothée et sa chérie ? Ou mes filles ? Athéna et Jim ? Artémis et Jérémy…

Pas trop pressée la maman, enfin si mais bon côté porte monnaie, ça va être dur dur ! 

Juin c’est aussi “oh mon Dieu mais c’est bientôt juillet ! “
Et comme je sais qu’en juillet, je descends tous les week-end, j’ai des tas de choses à faire que je ne pourrais plus faire en juillet.
Et des tas de listes dans la tête. Mon entrée est déjà pleine de cartons qui doivent descendre à la Sauvageonne.

Et puis il y a Tristan et j’ai bien souvent raté mes cours de danse pour cause de rendez-vous galant. Ces moments précieux où je vide ma tête, où j’oublie mes listes. Ces moments rien qu’à nous…

Le planning d’occupation de la Sauvageonne est prêt à être imprimé, format A3, une feuille par mois. Tous les jours pratiquement une de mes sœurs m’envoie un SMS où un mél : rajoute Luigi du 18 au 25, finalement j’arrive le 04.

Mon frère et ma belle-sœur traitent par le mépris cette organisation, refusent de jouer le jeu. Ils ne donnent jamais leurs dates, c’est secret défense !

C’est pourtant nécessaire, ne serait-ce que pour Martine qui est sur place deux mois. C’est elle qui fait les lits, prépare les chambres et les menus et c’est la moindre des politesses que de l’avertir.[1]

Pratique aussi pour les autres, car il y a toujours des choses à emmener, surtout pour moi : à quelle date tu seras seule dans ta voiture (sous entendu tu pourras plier les sièges arrière et remplir le break) car j’ai un frigo qui pourrait servir !

Ou alors ce sont des passagers : tu peux emmener Jolinette pour le week-end du 14 juillet ?

Et même moi, je vais profiter de la voiture de Jean-Louis pour un aller et retour.

Vendredi c’est l’ouverture officielle de la Sauvageonne.
Je descends Martine et mon chat, qui sont les seuls à rester deux mois sans “coupure” et Manivelle qui est encore une enfant qui veut profiter de sa grand-mère.

Jérémy descend seul, car il a plus de congés qu’Artémis, et il est pressé de retrouver Petite Colline et sa famille. Artémis descend pour le 14 juillet avec moi.

Et il faudra bien tout l’arrière de ma Peugeot pour ses vêtements et chaussures.

On me demande souvent pourquoi je fais ça, si je ne suis pas fatiguée de tous mes aller et retour…
Si je ne peux pas éviter tout ça.

Hé bien non. J’aime ça parce que je suis déjà en vacances dans ma tête en juillet. Et puis il y a les “indispensables”. L’ouverture, impossible d’y couper car personne ne le fait à ma place. Le 14 juillet c’est différent car je prends quelques jours, partir 5 jours ce n’est pas un week-end. Et puis après je suis en vacances pour un mois.

Un seul week-end où je ne devais pas descendre : trop près du 14 juillet et trop près de mes vacances, mais la question a été résolue car j’ai été invitée à une fête dans la famille de Jérémy. Mais comme je l’ai dit je ferai les voyages avec mon beau-frère.

Voilà le mois de juillet va être très occupé. Je vais tenter d’écrire quand même un peu, avant le mois de pause de mon blog !

Notes:

[1] L’an dernier Cédric a attendu que tout le monde ait rempli le planning pour “pomper” des infos. Puis il est venu sans prévenir. Du coup cette année, je n’ai pas montré le planning avant le départ. Il sera affiché sur place.