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Et puis il y  a eu une conversation qui m ‘a également interpellée.

Athéna me parlait d’un homme et me demandait si j’avais cou*ché avec lui. Je lui répondais qu’il ne m’attirait pas, et elle avait du mal à me croire. Je lui dis encore une fois que non, même si je reconnais qu’il a beaucoup de charme. Et je lui dis, ou plutôt je constate tout haut :

Louisianne : Je n’ai que faire d’un homme qui ne me désire pas ! Finalement ceux qui me plaisent sont ceux qui me désirent ! 

Athéna : Ça alors, je n’en crois pas un mot !

Et pourtant c’est vrai ! Et normal qu’Athéna n’en croit pas un mot, car elle est jeune !
Moi aussi jeune, je pouvais être béate d’admiration, folle de désir pour un beau mâle qui ne me voyait même pas !

Mais ça fait longtemps !
Et je me rends compte que, pour tous mes petits béguins c’est eux qui ont commencé ! 

Commencé quoi ? Je ne précise pas, vous avez très bien compris !

Mon actuel petit béguin, je l’ai à peine remarqué la première fois où je l’ai vu. Je l’ai remarqué la deuxième, parce qu’à mon étonnement il avait retenu mon prénom et qu’il m’a dit bonjour d’une façons particulière. Un mot, une phrase, un regard, un truc qui fait que… mon instinct a compris que je lui plais.

Comme me l’avait dit un jour justement une amie : quand j’étais jeune, chaque fois que j’essayais de me faire remarquer, ça ne marchait pas ! Par contre je tombais des nues en m’apercevant qu’un garçon m’avait remarquée !

Ensuite le ballet commence comme dit la chanson de Céline Dion. Il ne se passerait probablement rien si l’homme en question ne m’inspirait pas, voire me rebutait.

Mais le désir appelle le désir. Cela peut parfaitement en rester là. Un jeu de séduction, des mots, des gestes, une complicité invisible pour les autres, mais pas tant que ça !

Et alors ?

Et alors la suite, c’est le titre du prochain billet !