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Le réveillon du 31 décembre ?

Cela fait bien longtemps que ça me laisse plus ou moins de marbre. Je ne reste pas systématiquement chez moi, mais je prends les choses comme elles viennent : si on m’invite à une soirée qui me tente, j’y vais, sinon tant pis.

Et ces derniers jours à entendre les conversations, on se dit qu’il y a beaucoup d’arguments contre ce réveillon, voire contre cette période toute entière.

C’est surfait, c’est la fête obligatoire. Et puis on ne va pas aller manger au resto, payer trois fois plus cher sous prétexte que c’est le 31. Tout ça pour avoir en plus du champagne, trois cotillons et le seul DJ qui était libre ce soir là.

Ça vous gave ces sms à minuit pile ? Moi aussi !

Et combien de soirées j’ai passé avec des gens le portable à la main, prêts à dégainer à minuit pile, oubliant de souhaiter bonne année aux convives autour de la table ! Sans compter cette soirée où tous étaient dehors à téléphoner par une nuit glaciale : j’ai eu Amandine, tu as des nouvelles d’Hubert ?
À croire que tous étaient rescapés d’un naufrage et qu’il faut absolument se joindre LÀ MAINTENANT.

Je m’égare d’ailleurs, mais parlons des vœux :
Avant j’étais la première à envoyer un sms à beaucoup de potes (mais pas à minuit pile) puis je me suis dit que ce faisant, je ne savais pas qui pensait réellement à moi !
Ceux qui se contentent de répondre, n’auraient pas forcément fait le premier pas… Mais bon, ils répondent, c’est déjà beaucoup.
Depuis l’an dernier, j’ai laissé venir et c’est bien mieux !
Je précise tout de même que j’écris ! Oui des cartes de vœux, des vraies et aussi des méls aux plus proches. Et je préfère ça aux sms, trop rapides. Mes compliments cependant à ceux qui prennent la peine de personnaliser, ainsi on sait que le même sms n’a pas été envoyé à tout le répertoire !

Revenons-en aux réveillons. Vous avez besoin de beurre et de lait, mais vous différez : nulle envie de vous trouver derrière une file d’attente longue comme ça, parce que tout le monde achète son foie gras. Idem pour la boulangerie : à fuir pendant quelque temps !

Ça vous gave qu’on vous dise : et toi tu fais quoi pour le réveillon ?
Ben rien ! Ah bon ? Ben voui.. c’est un jour comme les autres !

Et puis c’est peut-être une question de traditions familiales : chez mes parents, on regardait la télé, les programmes étaient sympas à l’époque, on mangeait des canapés et on débouchait le champagne à minuit. Plus tard bien sûr ados, nous sortions… (hélas ?)

Par contre la tradition qui perdure c’est le repas du 1er janvier. Mon père regardait le concert du nouvel an à l’heure de l’apéritif.
Et je préfère cent fois ce repas là ! Il me manquerait si il n’avait pas lieu !
Mais pour la plupart des gens, le premier janvier, c’est lendemain de cuite et grasse mat jusqu’à 16 heures !

Et après ? Parlons-en d’après !
Marre de recevoir les meilleurs vœux de la Fennec, de I-commerce point com, de toute l’équipe des associés des avocats du barreau de Tombouctou…
Marre de devoir dire “tous mes vœux” aux collègues et au chef à trois plumes.

Et de devoir supporter tous les pots de début d’année : nous avons bien travaillé l’an dernier, il faudra travailler encore mieux l’année prochaine !

Le pot du service, le pot de la direction, le pot du cabinet et celui du sous-ministre ! N’en jetez plus !

Et puis je l’ai dit et répété : pour moi l’année était, est et restera SCOLAIRE !

C’est l’été la coupure, ce sont les grandes vacances la parenthèse !

Vous dites ? Je ne suis plus écolière et je n’ai plus d’enfants à l’école ?
Et après ? Je ne suis pas la seule à penser comme ça ! Beaucoup d’entreprises font des bilans en juin, ou se dépêchent de faire des choses en juillet, parce qu’en août ça va se compliquer.

Si vous faites une activité quelconque, sport, théâtre, cours de poterie ou de danse folklorique, l’année commence en septembre et se termine en juin.

Cet été mon frère disait qu’on devrait faire un réveillon le 30 juin, car c’est la fin de l’année ! Bonne idée je vais y penser !