Tout se passe à mer­veille ! Les dégui­se­ments font bien rire, tout le monde pose pour la photo.

Mar­tine s’occupe des plats. J’avais invité des oncles et tan­tes. Cela aurait per­mis à Mar­tine de se sen­tir moins seule dans sa géné­ra­tion, mais ils se sont tous désis­tés. Heu­reu­se­ment il y a Edel­weiss : “ça va Mar­tine, ce n’est pas trop lourd, je peux t’aider” et Lau­rent qui dis­cute avec elle.

Athéna m’emmène dans sa cham­bre. Elle m’a acheté une superbe robe, hélas je ne ren­tre pas dedans. Elle m’en veut ! Je com­prends mieux pour­quoi elle a insisté pour que je ne me déguise pas. Mais je refuse qu’elle rende la robe au maga­sin, je lui pro­mets que je ren­tre­rai dedans pour le jour de l’an !

Lau­rent est en pleine forme. Tout de suite dans l’ambiance. Sa femme est plus calme, même si je parle plu­sieurs fois avec elle. Mais comme dit Cédric, ça fait 20 ans qu’on la con­nait et on ne la con­nait pas. Mais Cédric est par­fait, il l’invite plu­sieurs fois à dan­ser, s’occupe d’elle, ce qui me ménage des apar­tés avec Lau­rent. Ce n’est pas for­cé­ment voulu mais c’est comme ça. La com­pli­cité avec mon frère est telle que je n’ai besoin de rien dire. À table il me pla­cera tou­jours à côté de Lau­rent et il s’occu­pera de sa femme pen­dant que Lau­rent parle avec moi !

Lau­rent me parle de mon der­nier mél, auquel il n’a pas répondu, où je lui deman­dais pour­quoi il ne fêtait pas son anni­ver­saire. Plu­sieurs fois dans la soi­rée nous nous croi­sons, nous par­lons. Edel­weiss nous prend en photo ensem­ble. Puis je lui fais visi­ter la mai­son. Lau­rent est comme moi un amou­reux des mai­sons. Elle nous rap­pelle la Folie, sa mai­son, nous dis­cu­tons de la cons­truc­tion, du volume du gre­nier. Quand nous som­mes à l’étage, je me dis que sa femme va nous rejoin­dre, qu’elle va trou­ver bizarre notre absence. Je l’attends pres­que. Mais non.

Je danse le rock avec mon frère, puis alors qu’il va m’invi­ter une deuxième fois, Lau­rent s’inter­pose : “désolé, Mon­sieur, je l’ai vu le pre­mier”. Lau­rent a fait des pro­grès, nous dan­sons super vite et sans nous dis­pu­ter !

Cédric a pré­paré des jeux en équi­pes, trois équi­pes. Athéna est notre chef d’équipe, elle s’entoure de mes copi­nes, les petits jeu­nes et moi. Edel­weiss met l’ambiance, invente le cri de guerre. Nous devons devi­ner des chan­sons, sauf que Cédric a perdu les répon­ses !

Puis un dia­po­rama, avec des pho­tos de moi plus jeune, l’hor­reur, ou plus moche, ça dépend, et de tous les pré­sents dans la salle, fous rires garan­tis ! Une photo émou­vante de mon papa, qui embrasse la mariée : moi !

Une photo qui me ferait pres­que bou­der : Lau­rent à 16 ans pose avec Camo­mille ! Alors que ce jour là il y a eu 10 000 pho­tos de Lau­rent et moi, et ma sœur a voulu la sienne. Cédric me dit ensuite que ça le gêne de met­tre Lau­rent et moi, par rap­port à sa femme bien sur. Moi je ne vois pas pour­quoi ! Si Lau­rent est là ce soir, c’est bien pour moi ! Et qui sont les amis depuis 45 ans ? Lau­rent et moi, et ce n’est un secret pour per­sonne !

Lau­rent prend 300 pho­tos que je n’ai tou­jours pas vues ! Puis vient le moment du gâteau. Je souf­fle les bou­gies, et Ser­vane me remet les clés de la boite aux let­tres.

Je vais lire la grande carte où tout le monde a écrit. Je la relira au calme le len­de­main. C’est trop émou­vant !

Dans la boite, je trouve des enve­lop­pes, des car­tes, des petits mots trop mignons et même des paquets de bon­bons Haribo, mis par Joli­nette. Je trouve aussi un chè­que plié en petit avion. Clin d’œil d’enfance, je n’ai pas besoin de regar­der qui c’est !

- Lau­rent, je me dou­tais que c’était toi !

Puis la soi­rée s’achève, les invi­tés s’en vont. Serena et Pedro dor­ment pas loin, et revien­dront man­ger le len­de­main.

Timo­thée le super DJ infa­ti­ga­ble, démonte son maté­riel. Mani­velle s’est endor­mie dans le lit de sa grand mère. Edel­weiss dort sur le canapé. Nous finis­sons la soi­rée, mes filles, Erwan, Cal­pur­nia et moi à dis­cu­ter. Puis nous par­tons nous cou­cher. Cora­lie a décidé de res­ter dor­mir avec mes filles, comme le lit fait 2 m de large, pas de sou­cis.

Le len­de­main c’est plus calme. Nous ran­geons le bazar. Marie et moi petit déjeu­nons avec Mar­tine. Je remets la table. Camo­mille et Luc revien­nent man­ger, ainsi que Cédric qui m’a appe­lée pour savoir si il fal­lait rache­ter du vin. Ser­vane et Pierre revien­nent avec leurs enfants. Cal­pur­nia part après le petit déjeu­ner.

Erwan cher­che une salle de bains, il y en a trois. J’ai pas mal dis­cuté avec Erwan qui est ado­ra­ble aussi et que je n’avais pas vu depuis l’été.

Edel­weiss aide Mar­tine à faire la mayon­naise. Quand je ren­tre dans la cui­sine, Mar­tine me dit “ferme le porte de la cui­sine, ça fait des cou­rants d’air, et laisse Edel­weiss, tu le décon­cen­tres !”
Je ris : “Ah ! Tu veux le gar­der pour toi toute seule”, et j’embrasse le beau brun his­toire de, avant de sor­tir en fer­mant la porte.

Puis en atten­dant tout le monde, les filles, réveillées par les gar­çons, regar­dent la télé. Le repas se passe bien. j’ai tou­jours aimé les len­de­mains, on dis­cute plus, sur­tout Marie qui ne con­nais­sait per­sonne et a le temps de par­ler avec tout le monde.

Cédric m’a amené sa voi­ture pour que je puisse repar­tir, rame­ner Marie à la gare le soir. Je laisse la voi­ture à Athéna pour qu’elle reparte. Ma tribu me dit que je suis trop gen­tille, que je devrais les lais­ser pren­dre le train, mais je n’aime pas lais­ser mes petits djeuns dans la galère, d’ailleurs Edel­weiss est tout con­tent, ma voi­ture est plus con­for­ta­ble que celle d’Athéna !

L’après midi, tan­dis que nous ran­geons, Edel­weiss et Erwan s’amu­sent comme des fous à lan­cer des pom­mes en plas­ti­que qui déco­raient une coupe. J’en retrou­ve­rais par­tout le samedi sui­vant !

Athéna, Edel­weiss et Erwan par­tent à 16 h. Je leur fais mille bisous, Athéna toute con­tente m’inter­roge sur mes gad­gets : GPS, badge d’auto­route liber T, bien pra­ti­que tout ça !

Puis tout le monde s’en va. Je pars la der­nière avec Marie et Arté­mis comme au début du week-end. La belle mai­son est encore à nous une semaine. Arté­mis fera une soi­rée avec ses copi­nes.

Le soir j’emmène Marie à la gare. Je ramène la voi­ture à mon frère, qui me ramène chez moi. Je suis épui­sée. Athéna me pré­vient quand elle arrive. Deux jours après Edel­weiss lui dira qu’il a perdu 15 € dans sa voi­ture, mais elle ne les retrouve pas.

Ensuite je plane un peu. Je regarde les pho­tos. Nous en repar­lons en famille. Ça fait tout drôle quand c’est fini !