Un mois c’est presque une éternité !

Rien à faire pour mettre mon cerveau sur le mode “retour” après trois jours de fête intense. Un jour de grand soleil, avec la tribu presque au complet, mes deux filles toujours en mode vacances, et moi qui doit prendre la route ! 

Mes petites nièces qui n’en croient pas leurs oreilles quand je leur dis que je pars “mais où ça ?”, s’attendant peut être à m’entendre dire “au resto, à PetitevilleduSud, à la fête au village”…

Du coup je m’écroule en larmes dans les bras de mes filles. Mais je prends la route quand même, il faut bien. En me demandant ce que je vais bien pouvoir faire chez moi, et pourquoi on doit travailler, c’est nul ! 

Tout au long de la route, des images dans ma tête, des visages, des sourires, des paysages, des petits resto. Dans mes oreilles les compil qu’on a écouté tout l’été avec mes filles, en voiture ou ailleurs et je le vois danser comme si elles étaient vraiment là…

La route, le thermomètre qui descend, je commence à visualiser mon décor, oui ça y est je me souviens. 

Vendredi soir je repars, dernier week-end, dernière ligne droite. Fermeture de la Sauvageonne. Mes filles on décidé de partir vers GrandevilleduSud, Artémis reste chez sa soeur jusqu’à la dernière grande fête comme l’été dernier. 

Me voilà enfin chez moi à minuit. Dur retour à la réalité…