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À force de recevoir des confidences, de mes filles, des copines, je finis par voir toujours les mêmes scénarios se répéter…

Je pourrais dire “moi aussi cela m’arrive” ! Sauf que ça ne m’arrive pas !
Et plus ça va, plus je me réjouis d’avoir choisi de ne pas choisir !

Tout commence plutôt bien ! Une femme voit un homme qui lui plaît, ou alors elle remarque qu’elle plaît à cet homme, et chouette, il lui plaît aussi !
Et ce n’est pas si courant, vu le nombre de lourdingues qui nous courtisent !

Je dis une femme, mais ça peut être une jeune fille, ou une femme âgée, quel que soit l’âge le scénario ne change pas !

Et puis tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, Il est libre de toutes attaches…
Et ce n’est pas si courant non plus !

Et puis tout se passe bien, une relation commence, un début de couple où on fait connaissance, où on se réjouit d’avoir les mêmes goûts et les mêmes envie, et puis c’est bien au lit aussi, sinon l’un des deux aurait déjà tourné les talons !

Puis tout d’un coup, il se passe quelque chose, côté hommes !
Quelque chose, mais quoi ? Peu importe, le résultat est le même : Elle découvre qu’il échange encore des SMS plus qu’ambigüs avec son ex (ou une autre qu’il a courtisée en même temps).

Ou encore tout d’un coup, il est absent, songeur, moins gai, moins tendre, retour à la case départ ou sérieuse désillusion pour elle… Et comme c’est une femme, elle veut des explications, une discussion…

Et quand je dis que le résultat est toujours le même, le voilà ce résultat : finalement il n’est pas sur d’être amoureux d’elle… ou pas sûr qu’il va vraiment tomber amoureux, il est désolé ! Finalement il pense toujours à X… Finalement il ne se sent pas engagé dans la relation, il est désolé… Il s’est emballé trop vite, il y a cru, il est désolé ! Rien à voir avec elle, c’est une femme très bien, mais… il est désolé !

Quand j’entends ce genre de confidences venant de filles, surtout si il s’agit d’une de mes filles, j’ai envie de botter les fesses du garçon en question. Mais je sais aussi qu’un jour un garçon amoureux, se verra peut être éconduit !

Pourtant… Je ne fais pas le procès des hommes, loin s’en faut !

Que se passe t-il de l’autre côté du miroir, car vous pourriez me dire, ça leur arrive sûrement aussi à eux ?
Les histoires sont différentes, côté hommes : leurs déceptions sont différentes, j’y reviendrai peut être…

De l’autre côté du miroir, ils l’admettent sans problèmes : oui je m’emballe trop vite, oui je crois être amoureux dès que je vois un beau sourire ou un beau c.., !
Non je ne suis pas prêt, et pourtant j’y ai cru… Je préfère couper court avant qu’elle ne s’attache de trop…
Attention tout de même aux apparences : je m’attache aux gens, je peux pleurer facilement car je suis émotive, mais de là à tomber amoureuse, c’est une autre histoire !

Que faut il en conclure ? Que l’on a affaire à des phobiques de l’engagement, qui prennent peur dès qu’une ombre de relation se dessine ?

Mon opinion c’est que c’est plus pragmatique que ça : les hommes ont besoin de faire des galipettes, nous aussi, je sais, je sais.
Et ils le reconnaissent bien volontiers ! Ils restent des gentelmen malgré tout,et bien sûr ils rêvent d’aimer et d’être aimés comme tout le monde !  L’histoire commence donc comme une histoire d’amour. Sauf que l’amour n’est pas au rendez vous !
Alors quand ils choisissent de couper court, on les insulte, et comme dans la chanson on a envie de dire “fallait pas commencer, m’approcher, me toucher !”

Je préfère la rigueur de ma relation avec Dimitri, parler de rigueur pour un PQR il faut le faire !

Mais bien peu ont ce courage !

Un jour où l’autre, une sortira du lot, et là au lieu de te précipiter pour lui donner rendez-vous, tu bafouilleras et te prendra les pieds dans le tapis, tu sauras que là, c’est là bonne !

Mais en attendant ? Tu fais quoi ? Tu lui dis carrément que tu as envie de galipettes, c’est à prendre ou à laisser ? Il faudra qu’elle ait une solide estime d’elle même, une grande maturité pour accepter !

Tout semble plus compliqué et pourtant parfois c’est si simple !

Que j’ai tort ou raison, je ne me précipite pas… Ou plutôt je ne me précipite plus !

Je préfère qu’on soit amis avant !