La langue française n’est certes pas facile, raison de plus pour être fiers et fières de la maîtriser !

Certains politiques que je ne nommerai pas ne peuvent pas se vanter de montrer l’exemple !

J’ai déjà parlé de mon aversion pour les fautes d’orthographe… et j’en fais, je sais je sais !

J’ai également parlé de mon aversion pour les expressions bizarres, dérivées de vraies expressions, ou encore mots tronqués ou transformés par un débit trop rapide : le fameux chais pas !

Mais là où le problème semble insurmontable pour certains c’est lorsque la phrase contient des que, qui, quoi, ou pire où est-ce ? qui semble impossible à dire, et que l’on peut pourtant remplacer par c’est où… ce qui est toujours mieux que ce qui va suivre !

nb : on entend souvent ce genre de phrases aux JT quand on fait témoigner Mme Cornu, mais Confessions intimes, c’est sympa aussi !

OU KSÉ KSÉ ?

KESSE CEU CÉ ?

OUSSE KON VA ? 

OUSSE KIL È ?

OUSSE KELLE È ?

KOI KÈS

ou KOI ou KÉS

Des gens KIZON VU…

Il y a aussi les pronoms personnels, pratiquement impossibles à prononcer, je vous l’accorde !
Surtout au féminin : elle ou elles, pas facile ! Mais bon pourquoi ferait-on un traitement de faveurs aux femmes, elles n’ont pas besoin de pronoms personnels ! Petite phrase qu’une copine d’école prononçait souvent :

- Élodie ? A part ! (traduction elle part)

- Là les filles Y sont gaies, Y sont contentes !

Il est vrai qu’au masculin aussi, c’est difficile, la preuve :

Y viendra pas !

Mon collègue prononce une fois par jour le KESSE CEU CÉ, j’ai beau lui dire que ce n’est pas français, lui qui se prend très au sérieux, il ne se corrige pas ! Mais je le remercie quand même de m’avoir inspiré ce billet !