J’ai pourtant une liste d’idées de billets sous le coude, il n’y a plus qu’à… Les écrire ! Et je remet toujours au lendemain.

Je ressens une grosse fatigue que j’ai du mal à chasser. Et ça dure depuis un moment. Même le bénéfice des vacances est perdu à peine rentrée.

Mon voyage à New-York a été épuisant, mais je m’y attendais.
Début mai je suis partie pour le Sud. J’avais programmé mon séjour, deux jours à la Sauvageonne, puis 3 jours chez Athéna et Jim, et 3 jours chez Artémis et Jérémy. La fin du séjour restant ” à débattre ” car Artémis souhaitait retourner à la Sauvageonne.

Je suis arrivée vendredi dans la nuit. J’étais épuisée, il faisait encore froid. Artémis et Jérémy dormaient dans le canapé, je suis descendue dans ma chambre. Le lendemain j’ai eu la surprise de voir Balco l’énorme bébé d’Athéna et naïvement j’ai cru qu’Artémis et Jérémy le gardait. Mais non, Athéna m’avait fait la surprise de venir.

Malgré l’inconfort de la Sauvageonne, surtout quand elle est partiellement ouverte, la journée a été agréable. Jérémy est parti aider ses parents en plein travaux à Petite Colline. Mes filles et moi nous sommes retrouvées à la terrasse du Café du Centre, il faisait un temps magnifique, le patron est venu saluer notre retour et celui du soleil qui vont souvent de pair. Il faisait tellement beau, c’était tellement ” ambiance vacances ” que nous avons décidé de reporter les courses à Picho et réservé une table pour le midi. Nous sommes allées prendre des photos, puis dire bonjour aux parents de Jérémy. Et nous sommes revenues au café :

- Ça ne change pas la carte ici !  nous dit le patron, on ne perd pas ses repères !

- Heureusement, lui dis-je ! Si je ne retrouvais pas ma salade quercynoise ou mon assiette du Quercy !

La carte je la connais par cœur, mon dessert le patron le connaît aussi.

Puis de retour à la Sauvageonne l’après-midi coule doucement. Nous avons sorti des chaises de jardin et une table, nous papotons dehors. Athéna repart le soir. Le jour suivant est beaucoup moins agréable, il pleut. J’ai laissé ma chambre aux jeunes, je me sens trop enfermée quand la porte qui donne dehors est barricadée, je déménage pour une chambre de la grange. Il pleut tout le jour, Artémis et moi affrontons même une pluie diluvienne qui nous rapelle les grêlons de l’an dernier.

Le lundi matin nous vidons le frigo, refermons la maison. Artémis et Jérémy rentrent chez eux dans leur petit port au bord de la Louvoise, à 40 minutes de la Sauvageonne. Je prends la route pour le Sud de Grande Ville du Sud. Les paysages changent. Mes deux filles habitent des villes où  la brique rose domine, ce n’est plus la pierre blanche de Petite Ville du Sud.

J’arrive le midi chez Athéna et Jim. Le repas est prêt. Leur grande maison est encore en travaux et ils aiment ça tous les deux, la rénover. Jim pour les gros travaux, Athéna un peu aussi, mais elle aime surtout la déco. L’après midi nous allons voir un marché aux fleurs, puis nous finissons la journée dans le jardin où Jim tond la pelouse et Athéna désherbe. Les jours suivants Athéna travaille, Jim est en vacances. Je me fais dorloter chez mes enfants, pas grand chose à faire, c’est bien agréable. Je prends ma voiture pour aller voir Athena à son travail entre deux clients. Ma voiture a une panne qui m’affole, plus de direction assistée. Ce n’est rien ma petite dame juste une courroie ! Du coup je vois Athéna encore plus que prévu, je laisse ma voiture au garage, je rentre avec celle d’Athéna, je reviens la chercher le soir, le lendemain Jim m’emmène chercher ma voiture. Ce n’est rien ma petite dame : 350 €…
Bon on ne va pas se gâcher les vacances pour autant !

Le jeudi midi, je vais manger au MaqueDalle avec Athéna avant de prendre la route. Jim m’accompagne. Puis je prends la route : 2 H 30. Quitte à partir au Sud, mes filles auraient pu se débrouiller pour vivre plus près l’une de l’autre ! Heureusement la Sauvageonne est entre les deux ! Artémis est toujours en recherche d’emploi entre deux concours, et Jérémy a mal au dos, il est en arrêt maladie. Mais il a quand même envie d’aller à la pêche. Le soir nous allons sur le port pour pêcher. J’adore les ports, celui là est petit, mais quelle chance d’habiter juste à côté !
Les jours qui suvient se passent bien. Ils invitent le frère de Jérémy que je commence à bien connaître. Contrairement à sa sœur, Artémis a la chance d’avoir toute la famille de Jérémy pas loin. Plus leur amis qu’ils n’ont jamais perdu de vue.
Un midi nous allons au resto. Il n’y a qu’un soir où ils invitent des copains et décident d’aller en boîte, malgré l’insistance de Jérémy je refuse de les suivre. Il me dit que je vieillis, je réponds que je vais m’ennuyer au bout d’une heure et que ça n’a rien à voir avec les fêtes de village où je connais tout le monde.

Jérémy n’a pas très envie de retourner à la Sauvageonne le week-end et je suis d’accord avec lui, même si partir de la Sauvageonne me fait moins de kilomètres pour remonter. Je dis qu’il va falloir refaire des courses, remplir le frigo, rouvrir les compteurs. Jérémy dit qu’on a plus chaud chez eux. Artémis finit par se ranger à nos arguments. Je la rassure en lui disant que la Sauvageonne sera ouverte bientôt. Artémis est comme moi, elle n’aime pas la Sauvageonne fermée, et dès qu’elle est ouverte et pleine de vie, elle a envie d’y être tout le temps.

Je repars le lundi matin, le 8 mai. Je suis contente de ce séjour chez mes deux filles. Je n’ai qu’une envie repartir en vacances, mais voilà il va encore falloir attendre.

C’est amusant la vie quand les choses s’inversent quand c’est au tour des enfants de recevoir leur parents, de leur faire la cuisine. Je m’en amuse avec un petit sourire au coin des lèvres ! Hihi c’est votre tour ! Hihi je ne fais plus rien !