plateaumonopolyAujourd’hui on en parle moins. À part au moment des pubs de Noël.

Dommage ! Pour moi ils restent un bon souvenir. D’abord parce que la télé est apparue tard chez moi, de plus elle était plutôt réservée aux soirées. Ensuite parce que nous étions 4 enfants, enfin trois dans les mêmes âges, car Servane est arrivée un peu tard pour jouer avec nous… Et puis parce que nos grands parents qui s’occupaient de nous souvent, nous en ont appris beaucoup.

Les petits chevaux et les Dames pour commencer. Ils font vraiment partie des grands classiques. Ce petit jeu où on est si content de ” sauter ” le petit cheval de sa grand mère, ou d’empiler ses pions aux ” dames “….

Je n’aime pas faire comme tout le monde, vous le verrez par la suite, aussi ne suis-je jamais passée aux échecs.

Mais il est vrai que je joue pour jouer ! Je perds tout le temps, ou le plus souvent ! Et je m’en moque !
Les jeux trop compliqués, ceux où il faut compter (l’horreur) ou trop stratégiques, ce n’est pas pour moi.

J’ai joué aussi au loto. Le vrai, celui où on pose des pions avec des numéros en plastique, sur des cartes en carton. On peut aussi poser des boutons, quand on est plusieurs à avoir le même numéro…  Pendant longtemps le mot “loto” n’évoquait pas chez moi La française des jeux.

Mon grand père m’a appris les dominos. De vrais dominos en corne. Ce jeu ne plaisait pas à mon frère et ma sœur. J’ai essayé plus tard d’apprendre à mes filles, elles n’ont pas aimé. Pourtant elles aimaient les mêmes jeux dérivés du domino, avec des cartes en cartons représentant des animaux.

Plus grands, nous sommes capables de jouer à des jeux plus complexes. Nous avons fait des parties de Monopoly formidables. Mes parents jouaient aussi souvent avec nous. C’est ainsi que j’ai su que je ne serai jamais riche !

Personnellement je n’ai jamais aimé les nouvelles versions du Monopoly. Si on ne peut pas mettre un hôtel rue de la Paix, à quoi bon  ? D’ailleurs je ne suis jamais passée à l’Euro au Monopoly ! Mon frère a acheté le Monopoly Versailles, plus pour la collection que pour jouer.
Je sais qu’il y en un qui va le dire, pas le peine, je n’achèterai pas non plus le Monopoly Montcuq !

Nous avons aussi beaucoup aimé en famille, le Cluedo. Moi qui adorait les Agatha Christie, je m’y retrouvais un peu. Il parait d’ailleurs qu’il va changer, avoir un coup de jeune, les personnages auront des noms plus rock and roll.

J’adore d’ailleurs les blagues qui rappellent ces deux jeux,  tellement connus que l’on peut dire à quelqu’un  :  pas de bol, tu vas directement en prison, sans passer par la case départ ! Mince erreur de la banque, mais pas en ta faveur !
Quand quelqu’un vous raconte une histoire sans fin, où on ne voit pas trop où il veut en venir, je dis souvent : c’est Mademoiselle Rose dans la bibliothèque, avec le chandelier !

Mon ex-mari plus matheux que moi, (ce qui n’est pas très difficile)et qui est une qualité souvent masculine, aimait les jeux plus compliqués. Il a essayé de m’initier au Master Mind, mais il trouvait trop facile de gagner face à moi. Puis il a initié toute ma tribu au Risk, nous n’étions plus des enfants, nous avions la vingtaine. Là je suis archi nulle, j’ai vite abandonné : je ne suis pas du tout stratège, et la guerre ne m’attire pas. 

Il y a aussi un jeu auquel j’ai pas mal joué avec mes filles, Puissance 4, l’avantage c’est de le jouer à deux. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est la version plastique du jeu papier où on doit aligner trois pions (ou trois croix) sur une grille avant son adversaire. J’en avais acheté un mini pour la voiture, du coup mes filles étaient très calmes en voyage. 

dominos

Et il y a bien sûr les jeux de carte, pour lesquels j’ai réservé une place à part.

Chez nous ils étaient plutôt réservés à l’été ou au week-end.  Pourquoi je ne sais pas, surement parce que dans une maison, il y a toujours un jeu de carte ! Il y a bien sûr le classique 7 familles.
Mais pour les cartes, comme pour le monopoly, je reste classique. J’aime les vrais cartes, avec un roi, une dame et un valet, et de jolis dessins, pas des valets stylisés.

Je crois que j’ai du tout essayé, le pouilleux, le poker, le 8 américain, (si je ne me trompe pas, c’est le jeu qui a inspiré le Uno), celui qui est resté, c’est le Rami. Celui auquel nous avons joué adultes.
L’été nous pouvions jouer à 10, mes parents, sœur, frère, belle sœur, et beaux frères. Mon mari était le champion des ramis secs, celui qui posait tout avant que nous ayons pu dire OUF.

Mon mari quand je l’ai connu a instauré des parties de poker mémorable, nous jouions avec des pièces de 20 et 10 centimes, celles que l’on met dans une boite parce qu’elles encombrent le porte monnaie. Des centimes de francs, bien entendu ! Les pièces retournaient dans la boite après, on ne jouait pas pour l’argent.

Plus tard ma belle sœur a voulu imposer le tarot, que je déteste à cause de son langage codé (je vous l’ai dit je ne fais rien comme tout le monde) et de ses cartes bizarres.
Heureusement j’ai pu négocier pour garder des soirées rami. Ma belle soeur me dit que c’est un jeu qui demande la concentration, je lui réponds que justement j’aime le rami parce qu’on peut rigoler en même temps. De toutes façons je perds tellement souvent !

Puis nous avons pas mal joué au Uno, parce que les enfants peuvent jouer et qu’ils adorent ridiculiser leurs tantes. Même chose au Mille bornes.

Mes filles ont envie de jouer au poker parce que leurs copains y jouent. J’ai bien vite acheté une mallette de poker avec pleins de pions de toutes les couleurs.

Le gros avantage des jeux de société c’est qu’ils ne sont pas chers. Et puis j’ai une chance incroyable : mes filles n’aiment pas les jeux vidéos. Nous n’avons jamais eu de console de jeu à la maison. 

L’hérédité sans doute !