Il y a des momenst où les émotions gouvernent. J’avais déjà écrit un billet là dessus. L’estomac noué, le sommeil qui me fuit, et ma tête, oh la la ma tête ! Elle cogite, elle travaille, elle fait des noeuds encore plus que mon estomac.
L’enterrement est passé, journée pleine d’émotion, difficile. On revoit des gens que l’on a vu pour faire des fêtes, pour s’amuser, on a des supers souvenirs. Et puis ceux qu’on ne voit qu’aux enterrements et on se dit : c’est quand même bête !

Mes amis ont été là pour m’aider à passer ce mauvais moment. J’aime ces gens qui parlent toujours de moi comme la joie de vivre, l’énergie, celle qui organise, qui rassemble…
J’aime qu’ils comprennent que de temps en temps j’ai un gros coup de blues et que je n’arrive plus à tenir le cap.

Gwenaël a été là bien sûr, il est le premier que j’ai contacté. Puis Pamela, et nous avons passé un long moment au téléphone. J’ai appelé mes deux filles et bien entendu nous avons continué à chatter tous les jours comme d’habitude.

Je commence à me sentir mieux. Même si je sais qu’il faut du temps.

Je me rends compte que je n’ai presque rien partagé avec ma tribu. Je n’ai presque rien dit à Martine, car elle était sous le choc, je l’ai écoutée. Mes soeurs et mon frère n’était pas très proche de la défunte et ignoraient même que je l’étais.

Mais ce n’est pas important, au contraire j’ai une nouvelle vraie famille. Mes filles bien sûr et de vrais amis.