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Je n’avais pas d’idée de titre de billet !

Il faut continuer. Avec nos inquiétudes pour l’avenir de nos enfants, voire petits enfants…

Hier j’ai lui sur Face de Bouc : Jaouad le bouffon dont la France avait besoin comme exutoire…
Il est vrai que mes filles ont piqué des fous rires en regardant le florilège de vidéos et de photos. J’ai même appris à l’occasion ce qu’est un mème

Et le bouffon a du jouer son rôle sans le savoir, car hier soir j’ai rêvé d’images de ce … au lieu de rêver des victimes et de scènes d’horreur.

Ce week-end j’avais mes deux filles à la maison. Athéna devait aller au Salon du funéraire, et Artémis a profité de la voiture pour venir me voir.. J’ai constaté très vite que mon appartement n’est pas si grand, et combien mes filles pleines de vie m’épuisent !

Elles sont arrivées jeudi à 2 h du matin. J’étais rentrée à minuit d’une soirée et j’avais réussi à m’assoupir avant de me lever pour leur ouvrir le portail. Après quelques blablas, mes filles se couchent dans ma chambre et moi dans le canapé.Alors que j’essaye de retrouver le sommeil (car moi je travaille le vendredi) je les entends chuchoter.
Piapiapia et piapiapia… Après avoir passé 8 heures ensemble dans la voiture, elles ont encore des choses à se dire ! Je souris en me rappelant de nos années ensemble. Et du grand bonheur que j’ai toujours éprouvé à avoir des filles qui s’entendent bien, à entendre les piapias existentiels… Et à me rappeler quand c’était pareil pour ma sœur et moi et que mon père passait la tête dans la chambre : les filles il faut dormir maintenant ! 

Le lendemain je travaille. Et toute la journée je reçois des sms : maman tu n’aurais pas ceci ? Tu ranges où cela ? Et la clé tu nous as dit qu’elle était où ?

Le soir je rentre, le chat s’est planqué sous l’armoire. Il y en a partout, des sacs, des chaussures, des pulls qui trainent, des verres qui n’ont jamais trouvé le chemin du lave vaisselle.

Puis nous allons manger chez Martine. Mes filles envahissent le petit studio de ma mère, apportant bruits et rires. Nous devons insister pour que Martine se pose cinq minutes, elles veut se mettre en 4 pour ses petites filles. À chaque fois que je la vois faire la cuisine, nous servir je ne peux oublier ces mois horribles, où je pensais que j’allais perdre ma maman, que plus jamais je ne serai à table avec elle. Mais Martine descend des vikings, et plus d’une fois elle nous a dit : c’est pas un petit cancer qui va me tuer !

Elle a repris du poids, n’arrête pas de manger. Bien entendu elle a fait à manger pour un régiment. Entrée, plat, fromage, dessert.

Mes nièces arrivent. Jolinette et Manuréva s’installe sur le lit, contentes de voir mes filles. Manuréva dit même qu’on se croirait dans une pièce de théâtre. Il est vrai que mes filles ont le chic pour les gags, les dialogues entre elles qui ressemblent à des sketchs préparés à l’avance, les chansons, l’ambiance.

Cédric et Marianne passent aussi nous dire bonjour. Décidément le studio est trop petit. Quand nous partons je suis épuisée et j’ai trop mangé.

Le samedi Athéna part au salon avec une amie. Artémis et moi allons à Ville Natale. Il pleut, mais Artémis est très motivée pour dévaliser le rayon beauté de Noprix. Comme je l’ai déjà dit, depuis que mes filles habite loin, je suis beaucoup plus patiente pour le shopping. Il est vrai que j’ai toujours préféré les produits de beauté aux vêtements. J’aime aussi les magasins de meubles et déco, mais ça mes filles ne sont pas tentées.

Samedi soir mes filles préparent le repas, puis nous discutons longtemps sur le choix d’un film d’horreur. Il n’était pas terrible, finalement.

Dimanche matin, c’est déjà fini mes filles reprennent la route. À bientôt, à Noël mes chéries. J’ai de quoi m’occuper, il faut tout ranger. Dimanche soir je vais danser de nouveau. 

Le temps a passé. C’est toujours un plaisir de voir mes filles, mais c’est aussi très agréable de retrouver ma tranquillité. Peut-être est-ce parce que j’ai élevé mes filles toute seule, mais je n’ai pas de regrets, pas d’angoisse du nid vide. D’ailleurs le nid je l’ai quitté aussi en mai. Il y a aussi les nouvelles technologies qui font que le dialogue ne s’arrête jamais vraiment.

Quand Martine me demande : tu as eu tes filles au téléphone ? Je lui réponds que oui, cela arrive, mais que nous n’en avons pas vraiment besoin car “nous chattons dans une convers à trois” tous les jours !