Noémie et son marie cherche depuis longtemps une maison. Ils aimeraient avoir des enfants, et rêvent d’acheter une jolie maison et de l’installer en attendant la venue des heritiers.
Ce lundi matin, l’agence imobilière l’a appellée, pour lui proposer une visite. Noémie ne pourra pas visiter avec son épou, qu’à cela ne tienne, elle ira seule pour se faire une idée, et appellera Noël quand elle sera fixée.
La maison se trouve dans un quartier résidentielle. Pas de boutique, pas trop de circulation, c’est très calme, les maisons alentour sont entourées de petit jardins, de grands arbres font une ombre agréable sur le trottoir.
La dame de l’agent immobilière l’attend devant un portail à la peinture écaillée. Aussitôt elle noye Noémie sous un flot de paroles. Noémie écoute à peine, elle préfère se faire son opignon seule et poser une question si elle en a besoin.
L’allée de pavés est bordée d’un rang de dalias. Ils sont un peu tristes à cette saison. L’herbe n’a pas été coupé depuis longtemps, mais c’est ce qui fait le charme du décor : l’impression de rentrer dans une maison de contes de fées, on s’attend presque à trouver des elf qui se cachent dans les toiles d’araignée, a voir les petites souris du dessin animé de Cendrillon courir sur le plancher. Mais pour l’heure, la dame de l’agence se débat avec un trousseau de clé. Les deux femmes sont en haut de l’escalier du perront, et Noémie en profite pour constaté que les voisins n’ont pas de fenêtres avec vue plongeante sur le jardin.
- Bien sur mon collègue n’a pas du me donner la bonne clé” dit la dame. Noémie se dit qu’elle ne veut pas montrer que cette maison est à l’abandon depuis longtemps. Mais finalement la porte s’ouvrent.
L’entré n’est pas très grande. Le carrelage est ancien, une mosaique de petits carreaux comme on en faisait autrefois. Elle donne directement sur la cuisine. Petite, carrée, mais fonctionnelle. Le matériel est vraiment ancien ! Une vieille gazinière en zinque blanc, un plan de travail en granit noir, tout ébréchée.
Ensuite le salon et la salle à manger donne aussi sur l’entrée. Il est fait de deux petites pièces carrées aussi. Les propriétaires devaient habiter là depuis longtemps. Aujourd’hui on abbat les cloisons pour faire une grande piéce ! Il y a également une encombrante cheminee, qui n’est même pas jolie. Elle ne doit pas être ramoné ! À la question de Noémie, la damme élude, hésite, prétend que oui, elle fonctionne, mais il est claire qu’elle n’en sait rien !
Il n’y a pas de toilette, précise la dame ! Seulement au premier étage !
Les deux femmes montent l’escalier, dont la cage est peinte en violet ! Quelle faute de gout, c’est ignoble !
En haut il y a trois petites chambres, un placard. Pas de surprise, le même stile que le reste de la maison : petit, carré, deux chambres ont gardé leur cheminée. La salle de bains est aussi petite, avec une baignoire sabo, mais Noémie sait déjà qu’elle la remplacera par une douche. Quand aux minuscule toilettes, elle sait déjà qu’elle les supprimmera et fera des toilettes en bas dans le placar de l’entrée.
Il reste le grenier, mais la dame n’a pas d’echelle. Elle sait juste qu’il est a-ménageable, ce qui ne veut pas dire grand chose ! Isolé ou non ? Chauffé ou non ?
Noémie demande à sortir pour voir l’arrière de la maison. Elle voudrait voir si le toit est en bon état, et sans échelle pour aller au grenier, c’est impossible !
Derrière le jardin est un potager. Sa aussi c’est étrange, en ville ! Noémie profite des bavardages ininterrompus de la dame pour observer le toît de loin. Correcte à première vue !
Enfin Noémie parle pour dire qu’elle est intéressé. Elle veut revenir avec son mari Noël, la dame est toute existée, elle parle encore plus, et lui dit : “mais vous ne m’avez pas demandé le prix !”. Noémie dit qu’on verra ça plus tard, ce qui surprend encore plus la dame de l’agense.
Enfin seule ! Soulée de paroles, Noémie respire un grand coup et se félicite d’être venue à pied ! Décompreser un peu ne lui fera pas de malle !
Elle est toute heureuse ! Elle a trouvé la maison idéal !
