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J’écris beaucoup en ce moment… Pas ici, ailleurs. Mais je ne vais pas vous le dire, une dame qui écrit un journal comme une ado, quelle idée !

C’est aussi parce que je pense beaucoup que j’écris beaucoup !
Tristan n’écrit pas. Il pense, cogite, se torture. Si parfois il écrit… un sms qui m’est destiné !

Souvent mes périodes d’introspection profonde commence parce que Tristan va mal !
Parle, parle, dis moi tout, explique ! Mais l’homme n’est pas habitué à parler de son ressenti, pas habitué à tout dire, pas habitué à être écouté. Alors il parle, mais parfois il faut un décodeur pour le comprendre. Parfois il répond à côté, déplace le problème, non ce n’est pas un calcul, c’est comme ça, il y a des choses qu’il ne peut pas dire, et puis des choses dont il n’a pas conscience !

Je me prends les pieds dans ses contradictions, bien qu’étant moi-même contradictoire ! Mais pas question de le harceler, alors souvent je réfléchis toute seule. J’essaye de comprendre, je recolle les morceaux, j’assemble les pièces en ma possession, je regarde les actes.
Parfois je me dis que je fais fausse route, ma légendaire intuition m’aurait-elle trompée ?
Il faut toujours rester prudente ! Ne pas penser à la place des autres !
Mais je finis par me rendre compte que non, je ne me suis pas trompée ! 

Puis je finis toujours par me dire qu’il faut que j’arrête d’y penser, que je pense à autre chose. Je savais que je ne prenais pas un chemin facile, mais je l’ai toujours voulu !

Et je reviens à mon introspection. Ces périodes sont toujours difficiles à vivre, même si j’ai appris à le cacher à mon entourage.

Et j’avance ! Chaque fois que j’écris je m’aperçois à quel point j’avance ! Je croyais pourtant que j’étais arrivée au bout de mon évolution, de la connaissance de moi ! Je sais certains diront que l’on évolue toujours ce qui n’est pas faux, mais là je ne parle pas de la même chose.

J’ai fini depuis longtemps le deuil de mon premier amour, mais il y a encore des choses que j’avais besoin de comprendre dans mon propre comportement de l’époque. Et aussi pourquoi j’avais appuyé sur la” touche pause”.
J’avais répondu aussi à beaucoup de questions qui concernaient mes parents, mais parfois des petites choses me reviennent !

Là aussi je sais que beaucoup diraient seuls le présent et l’avenir comptent  et je suis d’accord !  Pourtant on ne peut pas “grandir” sans mettre les mains dans le cambouis, sans avoir compris certaines choses.

Et tout ce chemin que j’ai fait vers moi-même s’est traduit dans les actes. J’ai déjà parlé de ma sociabilité, de mon retour vers les autres. Aujourd’hui encore j’ai du mal à me reconnaître, à croire que c’est moi, du moins dans mon activité de danse : Louisianne tout le monde la connaît, Louisianne c’est la reine de l’organisation, toujours une idée qui précède l’autre, c’est une locomotive, elle a une pêche d’enfer, elle n’arrête jamais !

Mais ce n’est qu’une facette de moi et peut-être même une image faussée  !
Ex : Je ne me confie pas facilement, je n’aime pas les relations superficielles, j’ai peu d’amis, et j’ai besoin de mes périodes de calme et de solitude ! Et si j’aime le groupe c’est justement pour son anonymat, pour le côté “interchangeable” des copains et copines ! Je l’ai dit et écrit cent fois, pour moi le groupe est comme un “lieu” où on va quand on a pas envie d’être seule, quand on veut s’amuser !

Je ne suis définitivement pas mondaine ! Je le savais, mais j’ai découvert une chose récemment : Je n’aime pas tant que ça organiser une soirée “pour moi”. Anniversaire, (mais vu que je ne dis pas mon âge, c’est plutôt rare) ou autre invitation fête, crémaillère etc.

Je trouve que c’est beaucoup de stress, de travail, de déceptions aussi : tous ceux qui ne viennent pas, ne prennent pas la peine de répondre etc. Et puis je n’aime pas forcément être au centre du cercle, même si je ne suis pas timide !

Et je n’aime pas les fêtes obligatoires ! Cette année je ne fêterai pas le jour de l’an ! Je préfère être chez moi avec un plateau télé, que d’accepter une invitation avec des gens avec qui j’ai peu d’affinités, à me dire que j’aurais mieux fait de rester chez moi, et à attendre une heure décente pour m’échapper !

Ne plus se forcer à faire certaines choses, c’est ça aussi grandir !

à suivre (comme d’hab je croyais faire un billet court !)