C’était l’été. Nous reve­nions, les filles et moi de Peti­te­vil­le­du­Sud.

Je con­dui­sais le cabrio­let d’Athéna, déca­po­tée comme il se doit. Athéna à ma droite, Arté­mis à l’arrière.

Athéna a acheté une boite de pré­ser­va­tifs (on se demande bien pour­quoi) d’une mar­que con­nue.

Athéna veut pas­ser la boite à sa sœur. Elle lève le bras et agite la boîte, la mar­que bien visi­ble, vers l’arrière. Arté­mis qui n’a rien remar­qué, ne réa­git pas, ce qui fait que le manège, qui amuse Athéna, dure un peu.

Nous arri­vons au che­min de la Sau­va­geonne, à droite, virage en épin­gle à che­veux qui fait qu’on se retrouve face à la voie que nous venons de quit­ter, en paral­lèlle. C’est pas clair ? Je m’en dou­tais, j’ai fait un des­sin !

C’est alors que nous voyons qu’une voi­ture nous sui­vait. Au volant un jeune homme surex­cité, fait des appels de phare, klaxonne, fait des grands signes à Athéna !

Éclat de rires de trois filles, qui com­pren­nent que le jeune homme a cru à une invi­ta­tion !

Le len­de­main, trop drôle, nous le croi­sons sur la route. Coup du hasard, c’est tou­jours la voi­ture d’Athéna, c’est tou­jours moi qui con­duit et Athéna à ma droite !

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