Après une semaine de sorties marathon, il faut que je me calme un peu pour être en forme le jour J !

Ce soir dernière répétition dans notre atelier habituel. Jeudi répétition générale dans la salle, et vendredi spectacle.
Je suis moins stressée que l’an dernier. Mais je ne sais pas comment je serai le jour J !
Difficile de ne pas avoir le trac, de ne pas être impressionnée quand on se retrouve seule sur scène face au public, même si les projecteurs nous empêchent de voir les spectateurs.

Ma partenaire est bien, elle sait son texte, rien à voir avec bébé Denis que j’ai du coaché l’an dernier. Nous avons peu de décor à mettre en place avant notre sketche. J’ai deux tunnels, mais je les sais pas cœur. Je sais même les répliques de ma partenaire que cela amuse.
Ma mémoire d’éléphant est très utile au théâtre.
D’ailleurs chaque fois que le metteur en scène me fait des compliments : ” tu sais ton texte par cœur, tu as été la première à le savoir, tu ne fais jamais de transformations, c’est une force “…
… à chaque fois je repense à mon père qui me faisait la morale : avec une mémoire pareille tu devrais faire des miracles à l’école !
Hé oui la mémoire on la met au service de ce qui nous arrange et surtout de ce qui nous plaît.

Quelques amis viendront m’applaudir, j’ai invité beaucoup de monde, mais comme toujours seuls quelques fidèles répondent à l’appel. Peu de monde de ma tribu, Cédric, Martine et son amie Yvonne. Un seul de mes neveux Luigi et sa compagne. Je regrette toujours que mes filles soient si loin, dommage.

Le lendemain je me lèverai à l’aube. Nous prenons la route, Martine, Cédric et moi pour l’ouverture de la Sauvageonne. Comme il est impossible de partir le vendredi soir à cause de ma pièce, nous partons de bonne heure pour arriver vers midi. Car nous devons repartir le dimanche ce qui fait bien court. Artémis et Jérémy seront là pour nous accueuillir samedi.

Martine sera seule à la Sauvageonne la première semaine. Elle aura de quoi s’occuper avec les toiles d’araignée et les lits à faire. Jérémy passera à l’occasion. L’an dernier j’étais plutôt inquiète les rares fois où elle était seule : et si elle était malade, et si elle avait un malaise, et si… et si.
Cette année je suis plus détendue. Je suis trop optimiste pour imaginer le pire…

Les vacances ne sont pas pour tout de suite, mais juillet est la période où je vis à deux endroits à la fois, la Sauvageonne et BelleVoisine.

Il est temps de mettre mon blog en vacances.
J’espère que j’aurais beaucoup de choses à raconter en septembre !