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C’est une soirée de fête “ordinaire” si on peut dire. On danse, on rit, on discute, on boit.

Et puis on ne sait pourquoi, hasard des allées et venues, je me retrouve seule avec mon verre à la main. Rien de grave en soi, en temps normal je vais en profiter pour faire un tour dehors, ou chercher quelqu’un à qui je n’ai pas eu le temps de parler…

Sauf que là, voilà quelque chose qui arrive. Quelque chose qui n’a pas de nom, ou plusieurs noms : angoisse, blues, coup de cafard…

J’aime cette expression de JJG :
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines, qui nous saisit même après les plus grandes joies. 

Mon ciel est orageux. L’expérience m’a appris qu’on lit sur mon visage comme dans un livre ouvert, je ne peux pas cacher mes sentiments.

Dans les fêtes de famille, dans ces cas là, c’est toujours mon frère qui vient me voir, comme quoi les hommes sont plus attentifs qu’on ne le croit.

Mais là je ne suis pas dans une fête de famille.

Il vient vers moi, tout de noir vêtu. Grand, jeune, beau. Le sourire éclatant d’un prince charmant. 

- Louisianne, tu veux danser ?

Et mon ciel d’un seul coup devient d’un bleu pur.