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Finalement Jérémy rentre à la Sauvageonne avec son fusil mais fait un câlin à sa belle, comme si il avait failli la perdre. Artémis est revenue avec une ordonnance, un vaccin parfaitement inutile, le tout aura coûté pas loin de 45 €.

L’après midi, Jérémy armé de son Aïe-Fone sur lequel je lui ai envoyé la photo du chien se rend à la gendarmerie accompagné de la “victime”.

J’avais bien dit qu’on reverrait les gendarmes !

Quelques minutes après Jérémy revient pour chercher un cable,les gendarmes trouvent ma photo super, mais ils n’ont pas d’Aïe-Fone et ils veulent l’imprimer.

Bien sûr il faut retrouver le propriétaire du chien, ils s’en chargent. Il faudra tenter de trouver un arrangement à l’amiable, et si c’est un mauvais coucheur, porter plainte.

Jérémy et Artémis reviennent, après être repassés chez le médecin pour obtenir un certificat, comme quoi la belle s’est bien fait mordre.

Jérémy me fait remarquer que pour une fois j’ai fait une photo floue, que j’aurais pu mieux faire, et tant qu’à faire, en prendre plusieurs, ben voyons !

Dans l’après midi les gendarmes appellent Jérémy, ils ont déjà trouvé le propriétaire des deux chiens, et l’ont prévenu. Il ne reste plus qu’à aller le voir. Ils doivent lui remettre un papier, une obligation de montrer le chien au vétérinaire pour s’assure qu’il n’a pas la rage, deux visites obligatoires.

Jérémy et Artémis partent un beau matin. Le propriétaire des deux chiens est un éleveur de légumes. Il est très coopérant, il est désolé. Il explique que les 2 chiens sont le père et la fille. La fille, il l’a donné à des gens qui ne s’en pas occupé, ne lui ont donné aucune éducation et ont fini par lui rendre. Elle est un peu sauvage, mais pas méchante. Elle a du paniquer. Artémis fait la paix et la caresse.

L’éleveur de légumes remplit trois cagettes de légumes qu’il donne aux jeunes, il donne 70 € à Artémis pour ses frais de médecin, la demoiselle oubliera que c’est sa mère qui a payé et s’achètera des chaussures avec ! Il les remercie de ne pas avoir porté plainte

L’homme reviendra plus tard me porter le certificat de visite du chien qui n’a pas la rage. On discute  cinq minutes, il me remercie encore d’être arrangeante !

Tant que ça se termine bien pour tout le monde, tout va bien !

nb : voici la vraie photo, la mienne ! 

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