Je suis toujours un peu gênée quand les gens me disent : tu me raconteras ton voyage !
Un voyage, ça se vit, je ne me vois pas faire un CR détaillé jour par jour. Et puis des années après on en parle encore comme quand je dis : oui je vois c’est pareil à Cuba.

Et puis je m’en rends compte de plus en plus, ce que j’aime raconter ce sont les humains, les histoires entre les gens, les relations, l’amour, l’amitié, ça doit se sentir ici dans mon blog.
Raconter des monuments, une athmosphère, un circuit, je ne sais pas faire.
Est-ce que cela va vraiment parler aux gens ? Ceux avec qui j’ai le plus parlé jusqu’à présent, ce sont ceux qui ont déjà visité la grosse pomme :
- Et ça tu l’as vu ? Et là tu y es allée ?

Bref, je vais vous raconter quand même, si si !
Mais je vais d’abord commencer par les détails, ces petits riens qui font tout.

Ce qu’il y a de bien à New York c’est qu’on est à la fois dépaysée et pas étonnée.
New York je l’ai vu cent fois dans les films et les séries. Les taxis jaunes, les klaxons, les sirènes de police jusqu’à 3 heures du matin
… Elle ne dort jamais. Moi non plus la première nuit !

En Amérique tout est grand, tout est immense !
D’ailleurs ils ont voulu imiter nos macarons, ceux des marques bien connues, mais ils ont augmenté la taille.

Trouver un café ” expresso ” relève du parcours du combattant. Même le ” regular ” est énorme, d’ailleurs le gobelet en carton est le même.
On a beau me dire que les cafés américains sont beaucoup plus léger que nos cafés, je n’ai pas forcément envie d’ingurgiter la quantité d’un bol quand je suis habituée à une petite tasse. J’ai fini par me rabattre sur les capuccinos..

Le sucre. Ah le sucre ! Au petit déjeuner à l’hôtel, un choix impressionnant de buchettes de sucres aux couleurs différentes, il faut avoir une bonne vue pour arriver à lire ce qu’il y a écrit dessus. Puis finalement comprendre qu’il n’y a pas un seul sucre ” normal “. Ce sont tous des sucres de régime, à l’ignoble goût d’aspartam. Mais OUF il en reste un qui a échappé au massacre : le sucre de canne est le seul vrai sucre.
Oui car le sucre c’est le mal. Ça fait très peur aux autochtonnes. Le hamburger frites à 16 h, ce n’est pas le mal, la moutarde sucrée non plus, manger toutes les deux heures non plus, mais le sucre. Attention danger !

Un jour j’ai demandé un cookie et j’ai été surprise en voyant la taille du truc. C’était juste pour accompagner un café alors que j’avais déjà bien mangé au petit déjeuner. Impossible de le finir, je l’ai gardé pour le goûter.

Par contre les grands verres en plastique plein de glaçons j’ai aimé. Dans beaucoup de restos, dès qu’on arrive on nous sert un grand verre d’eau à la carafe. Et on vous remplit vos verres régulièrement. Pas besoin de pleurer pour avoir la carafe d’eau comme souvent ici.
Et dans les restos où les sodas sont à volonté, idem un grand verre. J’avais connu ça au Tommy’s.
Là par contre ça chatouille un peu, le goût. Je n’aime que le vrai coca, pas celui sans coca ni cola, à la fraise des bois, sans truc et sans machin…
C’est comme le sucre, je n’aime que le vrai. Et dans les ” sodas à volonté ” si on veut le vrai de vrai il faut le préciser.

La planète on s’en fout un peu là bas. Les serviettes de l’hôtel sont changées tous les jours.
Bizarre les toilettes, pas besoin de balai, je ne vous en dis pas plus.
Cela a des avantages que l’on se moque de la planète : on peut s’essuyer les mains avec des papiers jetables dans les toilettes publiques. Il n’y a pas ces horribles trucs soufflants qui ne sèchent pas…

C’est tout pour aujourd’hui, mais j’aurais d’autres anecdotes et bien sûr plein de photos.

Mais je tiens à souligner que contrairement à ce que vous diront certains : les gens sont très gentils, souriants, serviables, même si vous parlez anglais comme un français !