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Les pre­miers invi­tés arri­vent. Ma tribu. Camo­mille qui est à pied avec sa famille, me demande de sor­tir pour leur faire signe car c’est trop loin, et elle ne voit pas du tout où c’est !

Je m’aper­çois que je n’avais même pas prévu à quel endroit je met­trais les man­teaux ! Je délè­gue la tache à Marine, nous les met­trons dans la cham­bre d’Athéna et Arté­mis qui est juste à côté du salon.

Il y a gens qui veu­lent se dégui­ser en arri­vant. À cha­que arri­vée, je dois ran­ger tous les sacs qui trai­nent dans la cham­bre ! Comme tou­jours dans les récep­tions, dur de gar­der un beau décor ! Il y en a tou­jours pour poser leur man­teau sur un canapé, un gros sac sur la che­mi­née, des chaus­su­res au milieu du tapis et de râler parce que j’ai tout “caché”. Enfin sur­tout la tribu, nor­mal ! Chez moi c’est chez eux, même si je leur dis que là on n’est pas “qu’entre nous” et que j’attends d’autres invi­tés !

Athéna m’envoie un SMS, elle veut savoir si l’endroit de la fête est loin de l’endroit où on dort, et si elle pourra se chan­ger ! Visi­ble­ment elle n’a rien écouté, alors que ça fait des mois que je lui parle de ma fête ! Elle con­fond avec ses 18 ans, où nous dor­mions dans un gîte, et nous fai­sions la fête dans une salle des fêtes. Je lui réponds que tout est au même endroit et qu’elle a une belle cham­bre :
- Mais tout le monde va me voir arri­ver pas dégui­sée alors !

Je finis par l’appe­ler, marre de taper des SMS, en lui disant que la salle est plus loin, et qu’avec sa sœur on s’arran­gera pour la cacher !

Ser­vane pose une boite aux let­tres déco­rée de pho­tos de voya­ges sur une table. C’est là que vont aller mes “cadeaux”, une par­ti­ci­pa­tion pour un beau voyage !

Coup de fil de Cal­pur­nia, qui me demande si c’est tou­jours prévu qu’elle dorme sur place, bien sur voyons ! Puis autre coup de fil, elle est au car­re­four, elle aussi, et je lui dis que je vais sor­tir pour lui faire signe. Je suis sou­vent dehors, avec ma robe de soi­rée sans man­ches, mais je n’ai pas froid ! Je mon­tre aussi sa cham­bre à Cal­pur­nia, à l’étage à côté de celle de Mar­tine.

Mais où est Lau­rent ? Il est tou­jours en retard, mais tout de même. Tout le monde est arrivé, sauf lui. Et sans Lau­rent, la fête ne sera pas la fête !

Je sors, et je vois sa voi­ture pas­ser devant le por­tail. Je vais sur la route, et lui dis de ren­trer sa voi­ture. Il se gare. Puis il des­cend avec sa femme. Il tombe des nues : j’ai cru que le GPS me fai­sait une bla­gue ! J’étais per­suadé que c’était à Ver­sailles !
- Tu n’as même pas regardé le site du gite !

Lau­rent et sa femme veu­lent aussi se dégui­ser. Je les emmène dans la cham­bre. J’ai juste le temps de dire à Lau­rent qu’Athéna est en retard, à cause de la panne.

Puis enfin Athéna m’appelle, elle est pres­que arri­vée. Je sors dans la rue. Le chauf­feur me dit bon anni­ver­saire. Edel­weiss sort et vide le cof­fre, j’ai à peine le temps de leur dire bon­jour. Puis je paye le taxi, Athéna lui donne 10 euros de pour­boire, et Edel­weiss me demande de lui lais­ser lui dire aure­voir, il est devenu super pote avec lui, ça ne m’étonne pas de lui ! Athéna a déjà des faux cils immen­ses.

Je l’emmène dans la cham­bre, puis je mon­tre leur cham­bre aux gar­çons, au bout du cou­loir, juste avant la mienne.

Mine de rien, avec les gens qui dor­ment là, ça en fait des cho­ses à faire ! Ouf la fête est déjà com­men­cée, mais tout le monde est là, je peux com­men­cer à me déten­dre ! Du coup j’aban­donne mon por­ta­ble sur la che­mi­née, ce n’est pour­tant pas dans mes habi­tu­des de le lais­ser trai­ner quand il a y a du monde par­tout. Mais ça va, j’ai rai­son d’avoir con­fiance !

à sui­vre !