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En général je pars le dimanche, soit l’après midi, soit vers 18h… En général j’arrive éreintée chez moi et je reprends le travail le lundi soir…

En général, je pique une crise à Vierzon, parce que je trouve ça scandaleux qu’à la sortie du péage, une rangée de 20 files de voitures (ou presque) qui viennent de jeter leurs sous par la fenêtre (ou leur CB ou leur bip passe partout qui donne l’impression qu’on ne paye pas) bref, ces 20 files de voitures, se retrouvent sur une seule petite route direction Paris, et forcément ça crée des bouchons… Mais trop tard on a payé, ça fait des années que ça dure, c’est scandaleux, je vais faire une pétition !

En général je peste aussi en arrivant à Saint Arnoult, en me disant que j’aurais du passer par Rambouillet, mais ça ne sert à rien, je l’ai déjà fait, Rambouillet c’est la campagne, c’est long, c’est horrible, il y a des feux rouges partout et je ne peux plus rouler à 130, donc l’arrivée est toujours dure quand on habite l’Ile de France, et bénissons le ciel de ne pas habiter à Paris, et de sortir avant,  dans les Yvelines !

Tous les ans je me promets de rentrer un jour avant, je ne le fais jamais ! Je jette mes valises dans l’entrée, je me douche et au  lieu de me coucher vite, je traîne sur le PC et le lendemain le réveil va sonner !

Cette année, pas le choix il faut rentrer le vendredi, car aujourd’hui c’est le mariage de Serena…

La fin des vacances a été compliquée, les arrivées, les départs… Jusqu’à la fin ! Coralie arrive avec 3 copines, il y en a une qui part avec ses parents, (nous remplissons un tableau tous les ans le POS : plan d’occupation de la Sauvageonne) il faut en ramener une à la gare le mercredi, et le mardi, son petit ami arrive, c’était pas prévu…

Jérémy me dit qu’il vont rentrer avec moi, Artémis et lui ! C’était pas prévu ! Martine s’affole : elle doit redescendre en train après le mariage pour la fermeture de la piscine, le 29 mais comment faire si personne n’est là pour venir la chercher ?

J’avoue parfois, je partirai bien sur une île déserte ! Et ça ne m’arrange pas non plus ! Je comptais profiter d’une semaine au calme chez moi, avant l’arrivée de mes futurs collocs (Jérémy et Artémis) !

Finalement mes futurs collocs restent une semaine de plus à la Sauvageonne !  Bien sûr, ça m’oblige à redescendre (encore un voyage !) pour aller les chercher ainsi que Martine mais tant pis !

Ouf ! De toutes façons c’était mission impossible de fermer la Sauvageonne quand il y a encore du monde !
Il y a des verres partout, des cendriers pleins, des tables qui se se baladent (selon les lieux de soirées des ados) de la piscine à la terrasse, devant, derrière, dans les granges. Des lits défaits partout, des vêtements qui traînent, des serviettes mouillés qui sèchent n’importe où (sur le toit, sur une chaise de jardin, sur une table), des boules égarées, des chargeurs de BB et d’Aïe-Fone, des CD sans leurs boîtes, des boîtiers de DVD vides, des culottes sans leurs propriétaires, des papiers de bonbons, des cartes à jouer, des jetons de poker…
Je vous rassure, la vaisselle, la cuisine, les tables où l’on mange, c’est toujours nickel !

Bref, il faut ranger tout ça, et ça ne peut se faire qu’au calme ! Martine pourra le faire la semaine prochaine !

Vendredi nous partons. Un voyage pour que Jérémy emmène à la gare Coralie, sa copine et son copain (jusqu’au bout ils en ont profité) et il me ramène ma voiture, qu’il charge à bloc, (Artémis doit ramener son armoire complète, enfin le contenu) et je pars avec Martine et Manuréva…
Mon chat restera une semaine gardé par ma fille…

Sur la route, je suis contente de me dire : pour une fois demain pas de réveil ! Pour une fois j’ai deux jours (ou presque) pour ranger !

Malgré les préparatifs de départ, j’ai passé la matinée à échanger des SMS avec mon amant. Durant le mois de vacances, pas de contacts ou presque. Il est en famille, moi aussi. Mais là nous parlons déjà de notre prochain rendez-vous, et finalement nous sommes contents de reprendre le travail ! Car au moins quand il travaille, nous pouvons communiquer !

Après avoir déposé Martine et Manuréva chez elles, je rentre chez moi, Je commence à ranger un peu.

Quel bonheur de retrouver la maison, même si la pelouse fait 2 mètres, même si elle n’est pas aussi grande et confortable que je voudrais !

Ce matin après la douche, le café et en tentant de remettre les choses en route, je soupire d’aise !

Je pense aux pubs pour les courses de rentrée ! Yes ! Je n’ai plus d’enfants scolarisés !

Je pense à mes futurs collocs qui se sont moqués de moi en vacances :

Jérémy : Ah j’ai hâte, on va rigoler !

Artémis : Ma mère, c’est un peu l’enfant ! Elle rentre de soirée et elle a son assiette qui l’attend !

Je ris intérieurement : les djeuns ne voient que ce qu’ils veulent bien voir ! Même si je sors danser, je remplis le frigo, je fais la lessive, un peu de ménage, et si la maison tourne c’est quand même un peu, beaucoup grâce à moi ! 

Je me définis souvent comme une bohème organisée ! C’est vrai j’adore les imprévus ! Quand Jérémy me dit : “j’ai acheté des bières et des saucisses, on mange dans le jardin” ! Mais j’ai horreur de la saleté, ou des chaussettes et assiettes sales qui traînent ! Ce n’est pas parce qu’on est pas une fée du logis qu’on est forcément une souillon !

Je regarde mon corps bronzé, je cherche mon fer à repasser pour la robe du mariage, ouh là là ! ça fait combien de temps que je n’ai pas repassé ! 

Et puis je m’étire ! Je suis heureuse de vivre ! Tellement heureuse de vivre ! Qui peut comprendre ça ?