J’ai passé le week-end chez Artémis. J’en ai profité pour passer voir si la Sauvageonne va bien. 

Nous avons fait des balades au bord de la Louvoise, marché de Noël, vide sellerie. Artémis n’a pas de cheval mais espère en avoir un jour, en attendant elle prends des cours et achète des vêtements. 

Lundi j’avais rendez-vous avec la gynéco qui a détecté ma ” maladie de juillet ” et que je n’avais pas revue depuis. Je l’ai remerciée de son efficacité et de sa réactivité. Elle m’a dit qu’elle avait été un peu gênée à l’époque en juillet 2022, j’étais ” de passage ” entre deux maisons et c’est difficile d’annoncer cela à quelqu’un. Mais elle a tout de même noté que j’avais très bien pris la chose.
À part ça, tout va bien, tous les tuyaux sont en place et en forme. 

C’est vrai que le temps peut paraître lent, mais il y a des périodes où il se passe beaucoup de choses en peu de temps ! J’y pensais l’autre jour. Il y a un an, je vivais chez Artémis et Jérémy le temps de mon opération et de ma convalescence. En juin j’ai quitté mon travail, l’Ile de France, mon appartement, stocké mes meubles dans un box et j’ai vécu à la Sauvageonne jusqu’à l’automne. Ce n’est qu’en décembre, à cette date exactement que j’ai déménagé. Ou plutôt que mes enfants ont déménagé mes meubles, car je suis remontée pour les 82 ans de ma maman, et j’ai bien fait puisque c’était son dernier anniversaire.

Cela fait beaucoup pour quelqu’un comme moi qui n’aime pas déménager, ni changer de ville ou de région. Cela dit je suis vraiment ravie de ma nouvelle ville, de mon nouvel environnement car heureusement pour moi je m’habitue très vite, je m’approprie très vite les lieux. 

Artémis me disait qu’elle adore déménager, elle aime aussi changer ses meubles de place et les choisit en conséquence pour pouvoir les bouger. Ce n’est pas à moi qu’elle ressemble ! 

Nous préparons Noël avec mes filles. Je pense beaucoup à ma maman, j’en parle souvent avec mes filles. Le deuil est là, propre à chacun, différent pour chacun. 

Côte tribu nous nous contactons pour la paperasse, le notaire, la liste des frais impressionnants que nous aurons à payer et dont il est parfois difficile de comprendre les tenants et les aboutissants. 

Nous gardons la Sauvageonne et pour moi c’est l’essentiel. Artémis est ravie, Athéna dit que j’ai tort et que je serai toujours embêtée avec ma fratrie ou avec les factures, mais comme je lui dis rien n’est définitif. Ce n’est pas le moment de vendre, mais si dans 2 ans, ou dans 4 ans nous estimons que c’est trop compliqué ou que personne n’y va, il ne sera pas trop tard.