Depuis dimanche je traîne un gros rhume, entre mouchoirs et mal de tête. Je précise pour vous éviter les commentaires inutiles que ce n’est pas le coronatruc. Aujourd’hui il ne faut pas dire que l’on est malade, sinon tout le monde est médecin. Il suffit de perdre un cil ou de se cogner l’orteil pour avoir un diagnostic. On dirait même que ça fait plaisir à certains : Ah ah ! Tu l’as ! 
Surtout les gens comme moi qui ne l’ont jamais eu ! 
Quand je suis allée me faire vacciner contre la grippe, la pharmacienne m’a demandé si j’étais intéressée par un autre vaccin. Je lui ai répondu que non merci, j’en ai ma claque, je ne remettrai plus jamais de masque non plus. Elle m’a dit que c’était l’avis général. D’ailleurs tout le monde le sait, ils le disent dans le poste : ce serait vraiment difficile de confiner de nouveau les français, de leur faire mettre un masque sauf exception, et pas la peine de nous faire peur, ça ne marche plus ! 

Bref comme disait Martine, l’essentiel est que le rhume s’en va et que je serai guérie pour Noël. J’ai déjà emballé tous mes paquets cadeaux, il me manque quelques boîtes de chocolat. Je remplace Martine, elle achetait à chacun une boîte de ses friandises préférés : calissons pour l’un, chardons pour l’autre, Ferroro Rocher, pyrénéens. J’avais souvent des chardons ou des calissons. Elle le faisait aussi pour les anniversaires, je trouve ça bien car tout le monde n’y pense pas. J’ai glissé à mes filles mes préférences, mais comme je ne suis sûre de rien, je m’achète mes chardons. 

Artémis est passée au musée du foie gras pour les dévaliser, Jim s’occupe des huitres. Cette année ce sera chez Athéna qui attendait avec impatience de faire un Noël chez elle. L’an dernier c’était le Noël chez les belles-familles de mes filles, j’étais invitée dans la famille de Jérémy. Cette année c’est le Noël famille Granderêveuse.  Nous n’avons plus de raison de monter à Ville Natale, d’ailleurs mes gendres en avaient marre et puis vu que je n’ai plus d’appartement, ce n’est pas pareil. 
Mes sœurs insistaient et me disait de venir pour passer le 25 ensemble, vu que nous allons vendre la maison où vivait Cédric, sa famille et Martine et que ce sera le dernier Noël en ce lieu. Je trouve que justement faire quelque chose en sachant que c’est la dernière fois, bof. Et puis je suis optimiste, comme je l’ai dit à Camomille : ” ça va ce n’est pas fini ! Cédric aura peut-être un appartement assez grand pour nous recevoir, sinon ce sera chez toi ! “.

Les gens parlent de vacances : enfin les vacances j’ai hâte !
Je suis toujours un peu étonnée. Ah oui c’est vrai il y a des gens qui travaillent ! Pourtant je le sais puisque mes enfants travaillent. Le travail c’est une autre planète que je ne regrette pas. 

Joyeux Noël à toute la blogosphère !