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Je suis donc allée voir Athéna en TGV, très décevant le TGV !

J’arrive donc le vendredi soir par le train. J’avais prévenu Athéna que je ne mangerais pas dans le train, qu’on pourrait se faire un truc vite fait, genre kebab quand j’arriverais.

Athéna m’attend à la gare, elle est mal garée. En fait de kebab, elle a envie d’aller à l’Hippopotamus !

Nous passons d’abord à l’hôtel déposer nos sacs. Il est en plein centre ville. Comme je l’ai dit je n’avais plus envie de dormir à l’auberge avec les collocs d’Athéna, et elle n’était pas fâchée non plus de dormir dans un endroit plus propre !
Athéna regarde le panneau à l’entrée, le veilleur de nuit nous attend :

Athéna : pourquoi tu as pris un hôtel aussi cher !
Louisianne : parce qu’il est en plein centre ville ! Tu voulais quoi ? Un hôtel comme à Bayonne, où le gérant nous suit partout  ?
Athéna rit : non quand même pas ! Mais il était bien le Nibis centre !
Louisianne : le Nibis centre ? Tu veux dire celui que j’ai cherché trois heures pour pouvoir me coucher, et qui n’était pas du tout au centre ? Voir ici !
Et bien contrairement à ce que tu crois il était plus cher que celui là !

Nous voilà dans l’hôtel des trois nounours. Il y a deux lits, un grand et un petit ! Tiens c’est vrai, j’avais demandé deux lits, j’avais fait la réservation sur Internet il y a longtemps. En ouvrant la salle de bains, je dis : “une baignoire, c’est toi qui as voulu une baignoire ! Je préfère les douches, au moins on ne met pas de l’eau partout !”

Athéna est toute excitée : non non, tu as tort une baignoire, chouette !

Nous repartons vers l’Hippopotamus à pied. Je demande à Athéna : tu payes ?
- Ah ben non ! Je t’héberge !
J’éclate de rire ! Penser à lui refiler la note de l’hôtel !

Ce soir là rien de spécial, nous mangeons et nous endormons épuisées.

Le lendemain matin, je me réveille avant Athéna et je descends dans le hall m’enquérir des modalités du wi-fi, dans l’ascenseur il y a un panneau, ne vous garez pas autour de l’hôtel, fourrière ! Aïe ! En même temps nous sommes sur une place autorisée.

Après le déjeuner, nous partons. Nous avons beaucoup de choses à faire. Passer voir son appartement, aller chez Ikéa, acheter des meubles, les ramener à son appart. Je dois aussi aller au stade chercher mon abonnement de supportrice du Sud, qu’Athéna n’a jamais réussi à aller chercher pour moi (ben voyons !)

Et nous voilà devant…. l’absence de voiture. Un marché dans un endroit complètement incongru (un trottoir étroit) et plus une seule voiture. Athéna râle !
- Ouin le commissariat est à perpète ! Et la fourrière doit être en dehors de la ville !
Louisianne : bon on s’assoit là, (j’ai les bras chargés de bidules pour l’appart d’Athéna) et on commande un café ! Et ne t’inquiète pas pour les bus, on va prendre un taxi !
Athéna : mais j’ai pas envie d’aller au café moi !
Louisianne : oui ben moi j’ai pas envie d’appeler la police debout sur le trottoir, en plus il faudra noter des adresses !

Athéna me donne raison. J’appelle la police qui me donne un numéro, voilà là on vous dira si elle est à la fourrière ou non ! Manquerait plus qu’elle soit volée ! Pas impossible, vu que c’est un cabriolet de collection ! J’appelle le fameux numéro, j’explique que ma voiture doit être à la fourrière :
Et alors ? me dit la dame !
- Et alors je fais comment pour la récupérer ?
La dame me donne le numéro de la fourrière. Je lui signale au passage que c’est la police qui m’a donné son numéro ! Non mais !

Athéna soupire : “une fois à Paris, une fois ici ! Ras le bol de la fourrière !”
Louisianne : de quoi tu te plains ! Moi ça m’est arrivée, tu avais deux ans et ta sœur était bébé ! J’ai du traverser la ville en bus pour aller au commissariat ! Et là tu as môman pour payer l’amende !

Station de taxi la plus proche. Le chauffeur, à qui j’explique nos déboires, s’écrie aussitôt : vous venez d’où ?
Ebé quoi ? J’ai pas l’accent  ?
- Ça commence bien pour vous GrandeVilleduSud !

Il nous dépose au commissariat central (juste à coté d’un arrêt de métro, quelles feignasses nous sommes), en nous laissant sa carte pour le rappeler pour aller à la fourrière. Après le commissariat, nouveau taxi pour nous déposer (très très loin cette fois ci) à la fourrière… juste à côté d’un arrêt de bus, nous sommes tout de même méga feignasses !
En passant ça m’a toujours énervée qu’on paye deux fois à la fourrière ! Amende pour récupérer la voiture, plus joli papillon sur le pare brise !

Ce qui m’énerve aussi, c’est que les policiers demandent “carte grise, assurance et permis de conduire”.

La carte grise pour prouver que c’est bien la voiture d’Athéna, OK, et le reste ? Et alors si j’ai pas d’assurance et pas de permis, en quoi ça vous regarde ? Je suis là parce que ma voiture était mal garée point barre !

Bon enfin ça n’allait pas nous gâcher notre week-end ! A suivre !