Nous y voilà ! Ce week-end je descends avec Martine à la Sauvageonne. Elle va y rester 3 mois. C’est donc l’ouverture, même si Artémis et Jérémy ont déjà commencé le boulot. Tondre, désherber, découvrir les matelas de plage mangés par les souris, souris qui ont elles-même été mangées par une couleuvre qui s’est glissée entre les pierres. 

Je ne serai pas en vacances, mais grace au progrès de la tehcnologie, je serai en télétravail lundi à la Sauvageonne. Ensuite je remonte, je redescends pour une semaine pour le 14 juillet. Fin juillet je redescends pour un mois. 

Je me réjouis en me disant que ce seront mes ” dernières vacances ” ou du moins la dernière fois que j’aurais à cocher des jours en vert sur le calendrier, depuis toujours je coche en vert mes jours de congés. L’an prochain fin juin ce sera ” la quille b… ” Les grandes vacances, Youpii l’école est finie ! 

Ces derniers mois ont été intenses, d’abord les mariages civils de deux neveux, Luigi et Timothée, puis celui de Jolinette. Tous se marient à la mairie, la grande fête sera pour plus tard. Beaucoup ne comprennent pas cette façon de faire. C’est pourtant simple : sauf lorsqu’on a une résidence secondaire, les tourtereaux font rarement la fête dans la ville où ils habitent. Dans nos contrées louer une salle, un château ou un resto c’est hors de prix. Alors on s’éloigne, dans la campagne yvelinoise ou plus loin encore. Sans compter que les mairies des grandes villes ne laissent pas le choix ni ds jours, ni des horaires. À Ville Natale on vous dit : ce sera samedi à 10 h, mais il y a aussi mardi à 15 h si vous voulez !  Organiser la suite de la fête dans ces conditions est compliqué. Et puis rien que pour les galères de parking, on évite la ville. 
Cela fait deux fêtes. La mairie il n’y aura que la garde rapprochée, ensuite brunch ou apéro dinatoire chez les parents. Les jeunes mariées disent qu’elles auront une robe simple pour ce jour là, mais en fait elles ont de vraies robes de mariée qui ont du coûter une blinde, heureusement les mariés sont plus économones. 

Bref comme dirait Martine, en septembre nous allons enchaîner les ” vrais mariages “. Jolinette et Roméo début septembre, Timothée et Sandrina (qui ont du reporter deux fois car la famille américaine de Sandrina ne pouvait pas venir) fin septembre et enfin Marion et Luigi se marient en Bretagne mi-octobre. 

Martine en perd son latin quand je lui parle des mariages, des gîtes que j’ai loué pour mes filles, gendres et nous, de l’organisation.
Elle me dit ” oui on verra, on en reparlera “. C’est vrai que la vie est belle quand on est l’aïeule, nous  l’emmènons, nous la ramènons, nous la logeons, il y a toujours un volontaire pour la ramener quand elle veut se coucher. 

À part ça au travail on a rien trouvé de mieux que de nous faire déménager en plein confinement. J’y ai gagné au change, un grand bureau clair, plus près de ma station de train, mais je me serais passée de faire des cartons pour le peu de temps qu’il me reste à faire. 
Depuis juin nous avons deux jours de présence obligatoire et en juillet ce sera trois. Je n’ai eu aucun plaisir à reprendre les transports, même si je trouve qu’être tous les jours à la maison est un peu tristounet. 

Voilà je suis presque en vacances dans ma tête. Et je sais que je vais manquer d’inspiration et d’envie d’écrire.
Alors je met mon blog en vacances jusque fin août… ou début septembre, ça dépendra !