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Je vous ai déjà dit combien je déteste les expressions à la mode, ou encore les mots que l’on met à toutes les sauces, dans toutes les phrases comme s’ils étaient devenus INDISPENSABLES !

En ce moment c’est JUSTE. Un humoriste, un politique, un journaliste a du un jour utiliser ce mot, j’imagine !
“c’est passé à la télé, ils l’ont dit dans le poste”
et tout le monde l’a adopté !

Le commerçant : La dame était avant, on va JUSTE la laisser passer !

La formatrice : Attendez avant de prendre la parole, on va JUSTE le laisser finir!

Une femme quelconque : Avec mon amie d’enfance, on était tellement heureuses de se revoir ! On s’est JUSTE sauté au cou !

Bien entendu, il est très important de mettre l’accent tonique sur le JUSTE.
De le faire monter en flèche, en pointe, en mot pointu comme si il était INDISPENSABLE à la phrase !

Alors qu’en réalité il n’a rien à faire là.

On va la laisser passer, on va le laisser finir, on s’est sauté au cou !

Bien souvent j’ai envie de le dire : ” on va laisser passer, ça suffira ! Le JUSTE est en trop “

Mais je passerai pour une maîtresse d’école, j’énerve déjà assez mes filles !

Ce JUSTE tout à fait inutile me fait toujours penser au dîner de cons :

Pierre Brochant : Il s’appelle Juste Leblanc.
François Pignon : Ah bon, il a pas de prénom ?
Pierre Brochant : Je viens de vous le dire : Juste Leblanc.
François Pignon :
Pierre Brochant : Leblanc, c’est son nom, et c’est Juste, son prénom.
François Pignon :
Pierre Brochant : Monsieur Pignon, votre prénom à vous, c’est François, c’est juste ?
François Pignon : Oui…
Pierre Brochant : Et bien lui, c’est pareil, c’est Juste.
François Pignon :

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