Une grande rêveuse - Mot-clé - hôtel<p>Louisianne</p>2024-03-25T18:24:17+01:00Louisianneurn:md5:d337931c96145e79975280b17ba1d6d1DotclearWeek-end grand luxe (ou presque)urn:md5:12afd79f6c127caeba2cc0a2a6de682b2009-11-17T00:00:00+01:002009-11-17T00:00:00+01:00LouisianneVraie viehôtelvoyage <p><img src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/.athena_m.jpg" alt="athena.JPG" style="display:block; margin:0 auto;" /></p>
<p>Je suis donc allée voir <a href="http://benou46.canalblog.com/" hreflang="fr">Athéna</a> en TGV, très décevant le TGV !</p>
<p>J’arrive donc le vendredi soir par le train. J’avais prévenu Athéna que je ne mangerais pas dans le train, qu’on pourrait se faire un truc vite fait, genre kebab quand j’arriverais.</p>
<p>Athéna m’attend à la gare, elle est mal garée. En fait de kebab, elle a envie d’aller à l’Hippopotamus !</p>
<p>Nous passons d’abord à l’hôtel déposer nos sacs. Il est en plein centre ville. Comme je l’ai dit je n’avais plus envie de dormir à l’auberge avec les collocs d’Athéna, et elle n’était pas fâchée non plus de dormir dans un endroit plus propre ! <br />
Athéna regarde le panneau à l’entrée, le veilleur de nuit nous attend :</p>
<p><strong>Athéna :</strong> pourquoi tu as pris un hôtel aussi cher ! <br />
<strong>Louisianne :</strong> parce qu’il est en plein centre ville ! Tu voulais quoi ? Un <a href="http://grandereveuse.fr/?post/Le-g%C3%A9rant">hôtel</a> comme à Bayonne, où le gérant nous suit partout  ?<br />
<strong>Athéna</strong> rit : non quand même pas ! Mais il était bien le Nibis centre !<br />
<strong>Louisianne :</strong> le Nibis centre ? Tu veux dire celui que j’ai cherché trois heures pour pouvoir me coucher, et qui n’était pas du tout au centre ?<a href="http://grandereveuse.fr/?post/La-vie-sans-GPS-ou-les-20-ans-d-Ath%C3%A9na..."> Voir ici !</a><br />
Et bien contrairement à ce que tu crois il était plus cher que celui là !</p>
<p>Nous voilà dans l’hôtel des trois nounours. Il y a deux lits, un grand et un petit ! Tiens c’est vrai, j’avais demandé deux lits, j’avais fait la réservation sur Internet il y a longtemps. En ouvrant la salle de bains, je dis : “une baignoire, c’est toi qui as voulu une baignoire ! Je préfère les douches, au moins on ne met pas de l’eau partout !”</p>
<p>Athéna est toute excitée : non non, tu as tort une baignoire, chouette !</p>
<p>Nous repartons vers l’Hippopotamus à pied. Je demande à Athéna : tu payes ?<br />
- Ah ben non ! Je t’héberge ! <br />
J’éclate de rire ! Penser à lui refiler la note de l’hôtel !</p>
<p>Ce soir là rien de spécial, nous mangeons et nous endormons épuisées.</p>
<p>Le lendemain matin, je me réveille avant Athéna et je descends dans le hall m’enquérir des modalités du wi-fi, dans l’ascenseur il y a un panneau, ne vous garez pas autour de l’hôtel, fourrière ! Aïe ! En même temps nous sommes sur une place autorisée.</p>
<p>Après le déjeuner, nous partons. Nous avons beaucoup de choses à faire. Passer voir son appartement, aller chez Ikéa, acheter des meubles, les ramener à son appart. Je dois aussi aller au stade chercher mon abonnement de supportrice du Sud, qu’Athéna n’a jamais réussi à aller chercher pour moi (ben voyons !)</p>
<p>Et nous voilà devant…. l’absence de voiture. Un marché dans un endroit complètement incongru (un trottoir étroit) et plus une seule voiture. Athéna râle ! <br />
- Ouin le commissariat est à perpète ! Et la fourrière doit être en dehors de la ville !<br />
<strong>Louisianne :</strong> bon on s’assoit là, (j’ai les bras chargés de bidules pour l’appart d’Athéna) et on commande un café ! Et ne t’inquiète pas pour les bus, on va prendre un taxi ! <br />
<strong>Athéna :</strong> mais j’ai pas envie d’aller au café moi !<br />
<strong>Louisianne :</strong> oui ben moi j’ai pas envie d’appeler la police debout sur le trottoir, en plus il faudra noter des adresses !</p>
<p>Athéna me donne raison. J’appelle la police qui me donne un numéro, voilà là on vous dira si elle est à la fourrière ou non ! Manquerait plus qu’elle soit volée ! Pas impossible, vu que c’est un cabriolet de collection !
J’appelle le fameux numéro, j’explique que ma voiture doit être à la fourrière : <br />
Et alors ? me dit la dame ! <br />
- Et alors je fais comment pour la récupérer ? <br />
La dame me donne le numéro de la fourrière. Je lui signale au passage que c’est la police qui m’a donné son numéro ! Non mais !</p>
<p><strong>Athéna</strong> soupire : “une fois à Paris, une fois ici ! Ras le bol de la fourrière !”<br />
<strong>Louisianne :</strong> de quoi tu te plains ! Moi ça m’est arrivée, tu avais deux ans et ta sœur était bébé ! J’ai du traverser la ville en bus pour aller au commissariat ! Et là tu as môman pour payer l’amende !</p>
<p>Station de taxi la plus proche. Le chauffeur, à qui j’explique nos déboires, s’écrie aussitôt : vous venez d’où ? <br />
<em>Ebé quoi ? J’ai pas l’accent  ?</em><br />
- Ça commence bien pour vous GrandeVilleduSud !</p>
<p>Il nous dépose au commissariat central (juste à coté d’un arrêt de métro, quelles feignasses nous sommes), en nous laissant sa carte pour le rappeler pour aller à la fourrière. Après le commissariat, nouveau taxi pour nous déposer (très très loin cette fois ci) à la fourrière… juste à côté d’un arrêt de bus, nous sommes tout de même méga feignasses !<br />
En passant ça m’a toujours énervée qu’on paye deux fois à la fourrière ! Amende pour récupérer la voiture, plus joli papillon sur le pare brise !</p>
<p>Ce qui m’énerve aussi, c’est que les policiers demandent “carte grise, assurance et permis de conduire”. <br /></p>
<p>La carte grise pour prouver que c’est bien la voiture d’Athéna, OK, et le reste ? Et alors si j’ai pas d’assurance et pas de permis, en quoi ça vous regarde ? Je suis là parce que ma voiture était mal garée point barre !</p>
<p>Bon enfin ça n’allait pas nous gâcher notre week-end ! A suivre !</p>Dernière nuit d'hôtel !urn:md5:15a4a0d233f4b99c07287154d8acf0fa2009-09-23T00:00:00+02:002009-11-20T13:57:11+01:00LouisianneVacancesfêtehôtelrires <p><img src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/.lit_jeune_m.jpg" alt="200162783-001" style="display:block; margin:0 auto;" title="200162783-001" /></p>
<p>Nous voilà de retour à l’hôtel sous une pluie battante. Cette fois nous oublions les caméras, et fonçons tous vers les chambres.</p>
<p>Les trois filles regagnent leurs chambres, tandis que nous nous installons dans la notre. Edelweiss dort le long du lit, près d’Athéna entre le lit et la porte de la salle de bains. Gaël dort au pied du lit. Je leur donne des serviettes de plage pour mettre sous la tête. Puis ils se couvrent avec n’importe quoi, des paréos, des serviettes de plage.</p>
<p>Je me lève la nuit, je dois faire des acrobaties pour aller aux toilettes.</p>
<p>Les vêtements trempés sont étendus un peu partout dans la chambre. À 6 h 30, j’entends un portable sonner. Ça ne s’arrête pas, c’est un réveil, pas une sonnerie. Je cherche partout, j’enjambe les corps. Je finis par trouver le portable de Gaël dans la poche de son jean, accroché dans la penderie. Tandis que je m’interroge sur la manière d’arrêter l’engin, j’entends la voix de Gaël : Louisianne, donne !</p>
<p>Il m’étonne toujours, malgré son sommeil de plomb, quand il se réveille il sait toujours où il est, et avec qui !</p>
<p>Le matin je suis la seule à me lever. Je m’inquiète en voyant le gérant, mais je réussis à me cacher.</p>
<p>Puis vient l’heure du départ. Nous sommes ultra chargés ! Les filles doivent descendre la chauffeuse discrètement, très dur vu que l’escalier de derrière donne sur la salle du petit déjeuner, pleine à cette heure !</p>
<p>Puis les garçons doivent descendre aussi. Gaël se moque de mes peurs de petite fille, avoir peur du gérant !</p>
<p>Les garçons n’ont de nouveau plus de vêtements secs, je leur donne deux autres tee-shirt, mais je n’ai pas de jean’s. Edelweiss descend avec mon paréo orange, pied nus, et un chapeau de cow boy sur la tête, bonjour la discrétion !</p>
<p>Quand à Gaël, pied nus aussi, il a une serviette coca cola attaché à la taille. Je lui dis plusieurs fois d’aller se cacher dans la voiture, mais il refuse de me laisser descendre tous les bagages. Une fois les chambres vides, je regarde si les filles n’ont rien laissé dans la salle de bains, je fais le tour, pas assez apparemment !</p>
<p>Heureusement pour nous, il y a une “sortie de jour” que je n’avais pas vu avant et qui nous permet de partir sans repasser devant l’accueil. Le coffre est plein et ils sont 5 derrière. Nous déposons les copines d’Artémis à la gare et nous partons.</p>
<p>Arrivée à Petite Colline, au moment où je dépose Edelweiss et Gaël, Gaël s’aperçoit que son portable, que je lui ai tendu à 6 h du mat pour qu’il l’éteigne, est resté sous le lit !</p>Le gérant (partie 2)urn:md5:aa56946d6d3c0d4a3632f394159e27542009-09-21T00:00:00+02:002009-11-18T10:40:41+01:00LouisianneVacancesfêtehôtelvacances <p><img src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/.personnel_m.jpg" alt="Green With Envy" style="display:block; margin:0 auto;" title="Green With Envy" /></p>
<p>Ce même soir, Athéna et moi décidons d’aller manger avant d’aller à la fête. Les trois brunes n’ont pas faim, et ne veulent pas trop dépenser leur sous. Mais Athéna et moi sommes des affamées, et nous en avons marre des sandwiches.</p>
<p>Bien que l’hôtel soit dans une zone industrielle paumée, juste derrière il y a un hôtel restaurant et le menu local a l’air sympa.</p>
<p>Nous sortons par l’escalier de derrière bien sûr, et nous enjambons la barrière qui sépare les parking des deux hôtels.</p>
<p>Nous mangeons donc toutes les deux, tout se passe bien. Sauf au moment de l’addition, où on nous dit d’aller payer au bar. Tandis que nous attendons devant le bar, je jette un regard affolé vers Athéna : le gérant de l’hôtel est là !</p>
<p>Il me demande si je suis bien Mme GrandeRêveuse, je dis oui. Alors il me sort un nouveau discours à rallonge, j’ai fait un gros chèque pour payer, il va devoir contacter ma banque.</p>
<p>Trop surprise pour réagir, je lui dis oui oui…<br />
- Pas de soucis ? <br />
- Non non !</p>
<p>Puis il nous demande si nous avons bien mangé, et si tout se passe bien dans les chambres et si nous allons aux fêtes après et blablabla !</p>
<p>Athéna et moi sortons de là, moitié pouffant, moitié outrée !</p>
<p>- Il te drague” s’écrie ma fille ! Soit c’est de la drague, soit c’est du zèle ! Mais il est pas mal, non franchement tu devrais foncer !</p>
<p>- Tu es malade ! Il est taré ce type !</p>
<p>Je réfléchis tout haut à son histoire de chèque débile : aucun banquier ne répondrait si il l’appelait ! De plus il ne m’a jamais demandé les coordonnées de ma Poste Bancale !
Quand à Athéna, elle le trouve très culotté de parler de ça devant les barmans du resto !</p>
<p>Il est clair que ce type est très culotté !</p>
<p>De retour dans la chambre, nous trouvons les 3 filles, pliées de rire, elles aussi ! Le gérant a frappé dans leur chambre et leur a raconté l’histoire du chèque. Là aussi un certain culot, il y a des téléphones dans les chambres pour ce genre de choses !</p>
<p>Elles ont dit que je m’étais absentée, sans dire où bien sûr !
Il leur a aussi demandé si elle avait un moyen de transport pour aller aux fêtes ! Et si tout se passe bien dans les chambres !</p>
<p>Quand elles aussi se mettent à me taquiner “il te drague” je leur retourne le compliment :<br />
- Il est venu dans votre chambre, et vous a presque proposé de vous emmener à la fête !</p>
<p>Bien sûr, il a vu Athéna, mais comme elle mangeait avec moi au resto, on peut supposer qu’elle ne me voit pas souvent, allez on se fait un film, c’est ma filleule, elle habite ici etc !</p>
<p>Donc nous ne nous cachons pas pour aller à la voiture, on a bien le droit de recevoir des visites dans un hôtel <em>normal</em> non ?</p>
<p>D’ailleurs il est 22 h 30, le gérant devrait être parti depuis longtemps, l’accueil ferme à 21 h, mais non il est devant l’hôtel quand nous partons !</p>
<p>Le lendemain ça ne loupe pas, il me saute dessus au petit déjeuner, à peine ai-je pris mon plateau :</p>
<p>- Bonjour Madame, dites moi, vous êtes combien dans les chambres ?</p>
<p>Je prends un air niais : Quatre, deux et deux, pourquoi ?</p>
<p>- J’ai vu une jeune fille ! <br />
<em>De quoi je me mêle,</em> mais là je la joue très bien :</p>
<p>- Vous parlez de celle qui était au restaurant avec moi ?<br />
- Ah ! Elle ne dort pas ici ! Pas de soucis ! Tout se passe bien dans les chambres ?</p>
<p><strong>Grr ! Tu veux que je t’y invite ou quoi !</strong></p>
<p>Le soir ce ne sera pas lui à l’accueil, ouf !</p>
<p>Je ne le reverrais que le jour du départ ! <br /></p>
<p>Mais c’est une autre histoire, ou plutôt un autre billet !</p>Le géranturn:md5:62c92a9213be80c32c77e308783bb1862009-09-19T00:00:00+02:002009-11-18T10:39:36+01:00LouisianneVacancesfêtehôtelvacances <p><img src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/.hotel_m.jpg" alt="88641857" style="display:block; margin:0 auto;" title="88641857" /></p>
<p>Nous som­mes logées dans un hôtel à la péri­phé­rie de Bayonne. Un de ces hôtels usine où le hall d’entrée se résume à trois fois rien, un pré­sen­toir et une machine à café, et où la salle du petit déjeu­ner est minus­cule.</p>
<p>Les esca­liers sont exté­rieurs, les cham­bres don­nent direc­te­ment dehors, à la mode amé­ri­caine, ce que je déteste, car j’ai vu trop de films d’hor­reur avec mes filles, et vu l’épais­seur des por­tes, je me dis que ça doit être facile de ren­trer avec une grosse hache ! Hihi !</p>
<p>Cela per­met de fer­mer le hall d’entrée la nuit, (éco­no­mie du per­son­nel). <br />
Fini le bon vieux temps où même si on ren­trait à 4 h du mat, un char­mant plan­ton m’accueillait d’un “bon­soir Madame, vous avez passé une bonne soi­rée, bonne nuit ! “. Ne riez pas, ce n’est pas si vieux, j’ai connu ça avec ma sœur, du temps où nous allions pas­ser le jour de l’an à Peti­te­vil­le­du­Sud, dans des hôtels pas si chers que ça !</p>
<p>Vous allez me dire, ça existe encore, mais pas au même prix !</p>
<p>Nous som­mes 5 pour deux cham­bres. Vu que les copi­nes d’Arté­mis n’étaient pas sures de venir, et qu’elles n’ont pas les moyens de payer plus qu’une cham­bre, je par­tage ma cham­bre avec Athéna, et Arté­mis par­tage la sienne avec ses deux copi­nes Katia et Cha­nel. Comme nous nous som­mes très orga­ni­sées, nous avons emmené une chauf­feuse, ce qui fait que les filles dor­ment très con­for­ta­ble­ment.</p>
<p>Bien sûr, nous som­mes dis­crè­tes. J’arrive avec mes deux filles, et Cha­nel. Il est con­venu que Katia est celle qui se cache. Arté­mis et ses copi­nes sont tou­tes les trois bru­nes (voir photo de dos) et plu­tôt mates de peau. Athéna blonde et grande ne leur res­sem­ble pas.</p>
<p>Le jour de l’arri­vée, aucun pro­blème, je suis accueillie par une jeune femme, je lui dis que nous ne vou­lons pas de ménage dans les cham­bres (nous allons dor­mir jusqu’à midi). Je n’ai réservé que 2 petits déjeu­ners pour Athéna et moi. On nous pose la ques­tion rituelle “vous êtes venus pour les fêtes), his­toire de nous faire la morale : “pas de bruit en ren­trant la nuit s’il vous plait”.</p>
<p>Je pro­mets que je chan­te­rai la mar­seillaise en bre­ton à 4 h du mat et que mes filles vomi­ront dans les esca­liers et nous déchar­geons la voi­ture, en ten­tant d’être dis­crète au moment de la chauf­feuse !</p>
<p>Un après midi, Athéna décide de res­ter dans la cham­bre, elle veut pro­fi­ter d’Inter­net pour cher­cher du tra­vail en vue de son ins­tal­la­tion à Grande Ville du Sud.</p>
<p>Je vais à la plage avec les trois bru­nes. Alors que nous som­mes dans la voi­ture, je reçois un coup de fil sur mon por­ta­ble. Je n’ai pas le temps de décro­cher et nous écou­tons le mes­sage sur le haut par­leur. C’est le gérant de l’hôtel. Bien sûr notre pre­mière pen­sée à tou­tes les 4, c’est : <br />
- ça y est il a grillé qu’on est 5 !</p>
<p>C’est un mes­sage à ral­longe : “vous êtes venus pour les fêtes… bla­bla­blaba..Vous ne sou­hai­tez pas de ménage dans les cham­bres…. bla­bla­bla. Si vous chan­gez d’avis bla­bla­bla… pas­sez me voir”</p>
<p>Je me sou­viens de ce gérant pour l’avoir vu il y deux ans. Un peu trop zélé, un peu fri­meur avec ses “MON hôtel”… etc…</p>
<p>En ren­trant de la plage, nous sor­tons de la voi­ture. Je monte poser mes affai­res, et le gérant me fait signe d’en bas. Je lui dis “oui oui, je comp­tais venir vous voir, je pose mes affai­res”.</p>
<p>Et je vais le voir. Il me reparle du ménage, je dis que les filles veu­lent dor­mir. Puis il insiste lour­de­ment sur le fait que j’ai pris deux petits déjeu­ners et que je suis la seule à me lever. Que c’est bien dom­mage car je perds des sous, bla­bla ! Je le ras­sure, tout va bien. J’ai droit aussi à trois tout se passe bien dans les cham­bres ?
Et j’y aurai droit tout au long du séjour !</p>
<p>Il me dit que les jeu­nes filles sont bel­les et que <strong>SON</strong> hôtel est bien fré­quenté. Je dis qu’il y a mes deux filles et une copine, en me creu­sant la tête inté­rieu­re­ment pour ne pas me cou­per, voyons voir, Arté­mis et Cha­nel seront mes filles et Katia la copine.</p>
<p>De retour dans les cham­bres nous fai­sons un con­seil de guerre, notre plan de départ est à l’eau, c’est fina­le­ment Athéna qui devra se cacher ! Dom­mage !</p>
<p>Il aurait été plus aisé de “sor­tir” Athéna et d’inter­chan­ger les bru­nes, en ne les “mon­trant” que deux par deux, vu de loin, les bru­nes se res­sem­blent.</p>
<p>Donc plan de bataille. Nous avons repéré les camé­ras dans l’esca­lier de devant, pas sur qu’elles fil­ment 24/24 et enre­gis­trent comme dans les séries poli­ciè­res, mais bon !</p>
<p>Les rideaux des cham­bres seront tou­jours tirés, les filles ne sor­ti­ront fumer sur le bal­con que une par une.</p>
<p>J’essaye de garer la voi­ture tou­jours der­rière l’hôtel, Athéna ne sor­tira que par l’esca­lier exté­rieur, le plus sou­vent avec un cha­peau sur ses che­veux blonds. Sauf la nuit où nous oublie­rons tou­tes pru­dence !</p>
<p>Et c’est là que les ennuis com­men­cent ! Non ?</p>