Une grande rêveuse - Psycho drôle<p>Louisianne</p>2024-03-25T18:24:17+01:00Louisianneurn:md5:d337931c96145e79975280b17ba1d6d1DotclearAssume !urn:md5:d51e4a0487c22cbfca4bc513a9f060222023-05-26T00:00:00+02:002023-05-26T00:00:00+02:00LouisiannePsycho drôlecommunicationsociété <p><strong>Rééditon du 30 avril 2016<br />
****</strong></p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><strong><img alt="assume0.JPG" class="media" src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/Photos_10/.assume0_m.jpg" /> </strong>
<figcaption><strong> </strong></figcaption>
<strong> </strong></figure>
<p><strong>Parmi les mots utilisés à tort et à travers et bien trop souvent, il y en a un qui m’agaçe c’est <strong><span style="color:#FF0000;">ASSUME !</span></strong></strong></p>
<p><strong>Assumer, à priori on sait tous ce que ça veut dire. Tout petit on vous l’a déjà dit, même si le mot n’était pas encore à la mode :<br />
- Comment ça tu accuses ton frère alors que c’est toi qui a renversé le bocal de bonbons ? C’est pas beau !<br />
Si vous avez beaucoup de choses à vous reprocher, vous irez même à confesse, assumer vos actes.</strong></p>
<p><strong>C’est la même chose à l’âge adulte : je me suis énervée sans raison, j’assume, j’ai donné un coup de pied au voisin, son chien aboyait trop, le voisin m’en veut,<br />
j’assume !</strong></p>
<p><strong>Donc assumer cela veut dire que l’on a <strong>fait quelque chose </strong>de pas très beau, que l’on a <strong>quelque chose à se reprocher</strong>, que l’on est <strong>coupable.</strong><br />
mais cela peut être aussi quelque chose d’anodin comme oublier un anniversaire.</strong></p>
<p><strong><strong><span style="color:#FF0000;">Assumer</span> </strong>ce n’est pas toujours facile, même si on est seul face à soi-même. C’est peut être pour ça que le mot est devenu à la mode, une mode où on psychanalise tout même la façon de mettre nos chaussettes dans le panier à linge !</strong></p>
<p><strong><span style="color:#FF0000;"><strong>Assume ! </strong></span>est devenu une sorte de leçon de morale, le doigt levé bien haut, on veut te faire comprendre, que tu es grand maintenant alors assume au lieu de chercher des excuses ! </strong></p>
<p><strong>Asssume permet aussi de couper court, un peu facile : comment ça tu avais la grippe, une jambe cassée et tu n’es pas venue au brunch de tante Huguette ?<br />
Tu n’es pas venue c’est tout : assume !</strong></p>
<p><strong>Mais là où je sors vraiment de mes gonds c’est quand j’entends :</strong></p>
<p><strong><strong><span style="color:#FF0000;">Comment ça tu ne veux pas dire ton âge ? Assume ! </span></strong></strong></p>
<p><strong>Là ça dépasse les bornes ! Quitte à plomber l’ambiance en philosophant, c’est sûr je vais répondre :</strong></p>
<p><strong>- Pourquoi je devrais <span style="color:#FF0000;"><strong>assumer</strong> </span>? Je n’ai rien à me <strong>reprocher</strong> ! Quel acte ai-je commis ? Je n’ai rien demandé moi ! Je n’ai pas demandé à vieillir, à changer de chiffre tous les ans ! Si je ne veux pas dire mon âge ça peut être pour un tas de raisons comme par exemple : “<em> qu’est-ce que ça peut vous faire je vous connais à peine, pourquoi vous voulez le savoir, et pourquoi est-ce la seule chose qui vous intéresse chez moi et aussi la seule chose que vous allez retenir de moi ? “</em>. Bref, oui je sais je ne suis pas brève du tout, là : qu’est-ce qui vous permet de croire que je suis une personne qui ne sait pas assumer ses actes, quand acte il y a, et que je devrais <span style="color:#FF0000;"><strong>assumer ? </strong></span></strong></p>
<p><strong>Ce genre de discours cloue le bec aux moralisateurs de tout poil.</strong></p>
<p><strong>Il y aussi le même genre pour le poids :<br />
- Quoi t’es grosse, ça te boudine ben assume !<br />
Là ” à la rigueur ” je dis bien à la rigueur entre guillemets, on peut supposer que la grosse (ou le gros) sont un tantinet coupables, d’avoir trop mangé, de s’être négligé, de ne pas avoir fait de régime..</strong></p>
<p><strong>Mouais… Faut-il vraiment stigmatiser ces prétendus coupables ? Et est-ce vrai d’ailleurs, le moralisateur le doigt levé bien haut sait-il tout de la vie de la personne en surpoids, sa santé, ses raisons ? Le ” assume ” me parait bien cruel !</strong></p>
<p><strong>Idem pour ceux qui n’ont pas envie d’être sur la photo. <strong><span style="color:#FF0000;">Assume !</span></strong></strong></p>
<p><strong>Assumer quoi ? De ne pas aimer se voir en photo ? De se trouver moche aujourd’hui ? De ne pas aimer poser ? De ne pas aimer son image ?</strong></p>
<p><strong>Là aussi de quoi suis-je coupable ? Qu’ai-je à me reprocher ?<br />
</strong></p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><strong><img alt="assume1.JPG" class="media" src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/Photos_10/assume1.JPG" /> </strong>
<figcaption><strong> </strong></figcaption>
<strong> </strong></figure>
<p style="text-align: center;"><strong> </strong></p>
<p><strong><span style="color:#A52A2A;">Tiens pour conclure, une petite anecdote. Un jour au boulot j’ai mis les pieds dans le plat. Cela faisait trop longtemps que l’on remettait à demain un petit changement tout bête qui arrangait tout le monde (tous sauf un  : ce qui terrosisait le chef à trois plumes). </span></strong></p>
<p><strong><span style="color:#A52A2A;">Donc vu que j’étais au début de la chaîne et que cela facilitait mon travail, j’ai opéré ce petit changement. Je m’attendais à ce que le chef à trois plumes me convoque dans son bureau, oui <strong>j’assume</strong> ! Et j’avais mes arguments tous prêts à servir..</span></strong></p>
<p><strong><span style="color:#A52A2A;">Sauf que non point du tout. D’abord le chef n’a rien vu jusqu’à ce qu’un collègue (le seul qui ne voulait pas que ça change) court me dénoncer.<br />
Le chef a convoqué un de mes potes, le soupçonnant de m’avoir poussée au délit. Pour finir le chef à trois plumes m’a envoyé un mél avec copie à tout le monde, pour rappeler que c’était lui le chef et qu’il ne savait pas si j’avais pris la décision toute seule… et qu’on allait faire une réunion pour en parler …sauf que ça faisait deux ans qu’on l’attendait la réunion. </span></strong></p>
<p><strong><span style="color:#A52A2A;">Ce qui prouve bien que même quand on assume ça ne sert à rien !<br />
<em>Par contre l’acte en lui-même a bien donné le résultat escompté… faire bouger les choses ! </em></span></strong></p>Dîner chez la patronneurn:md5:fcbeac46c917b8e8cfa20cde9364c6082019-02-20T00:00:00+01:002019-02-20T00:00:00+01:00LouisiannePsycho drôlecouplerelation <p><strong>Réédition du 01 avril 2010</strong><br />
**********</p>
<p><img alt="" src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/.faches_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></p>
<p>Ouh la la ! Je suis trop stressée ! Ce n’est pas tous les jours que je suis invitée à dîner chez ma nouvelle patronne ! Et que je dois présenter mon mari.</p>
<p>Tu en es où chéri ? Ne fais pas cette tête, je sais que ça ne t’enchante pas, mais pense à ma carrière. Les temps changent, les femmes font carrière, je suis ta femme, normal que tu me soutiennes.</p>
<p>Tu ne vas pas mettre ce costume ringard ! Il est démodé. Il faudra t’acheter des vêtements… Enfin il faudra que je vienne avec toi, car tu as toujours eu un goût de chiotte.<br />
Met plutôt la veste avec un jean foncé, et la chemise bleue, ça fait un peu décontracté tout en étant classe.</p>
<p>Et pas de gaffes hein ! J’ai dit que tu es expert comptable chez Grosseboite, inutile de raconter que tu n’es qu’un minable comptable chez Marcuchon, d’ailleurs personne ne connait Marcuchon.</p>
<p>Pareil pour les loisirs, ne parle pas de foot. C’est trop beauf ! Si on parle de théâtre, livres, prends un air entendu, intéressé, souris de temps en temps. Ne prends pas de risques, on se trahit vite dans ce genre de situation.</p>
<p>Tu n’as pas pris un peu de ventre, là ? Oui je sais que tu cours tous les dimanches, et que tu joues au foot. Ça ne te dirait pas de changer de sport ? Golf, tennis ? Au moins ça te ferait un sujet de conversation. Mais bon pour ce soir il est trop tard.</p>
<p>Non ce n’est pas le moment d’essayer la barbe de deux jours.<br />
En plus tu as des poils gris dans la barbe. Tu as passé l’âge.</p>
<p>Mais ne t’énerve pas, je parle gentiment là ! Moi je dis ça pour ton bien ! Tu n’as pas envie qu’on parle derrière ton dos.</p>
<p>Bon c’est parti ! Et n’oublie pas de te garer loin. J’ai pas envie qu’on nous voit descendre de notre voiture pourrie.</p>Ma chère épouseurn:md5:68ccfde6c88719dd248e8b7be77992e62019-02-19T00:00:00+01:002019-02-19T00:00:00+01:00LouisiannePsycho drôlecommunicationcoupledispute <p><strong>Réedition du 14 avril 2012</strong></p>
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<p><img alt="200404553-001" src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/Photos_2/.dame_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="200404553-001" /><br />
<br />
Le temps a passé ma chère épouse ! Nous ne sommes plus tous jeunes !<br />
<br />
J’ai 75 ans et mon corps me dit tous les jours que je diminue !<br />
<br />
Assieds toi et bois un thé avec moi ! Dans une semaine nous fêterons nos 50 ans de mariage ! Comme le temps passe !<br />
<br />
Maintenant pourtant nous nous sentons un peu seuls après une vie bien remplie ! Ton fils (enfin le nôtre pardon) est un raté alcoolique qui vivote avec des petits boulots. Il ne trouvera plus de femme. Jeune, sa belle gueule pouvait encore attirer la gent féminine, mais à 45 ans, couperosé et édenté, il faudrait avoir faim ! Mais bon, on ne le changera pas, trop tard. C’est notre fils même si il ne veut plus nous voir, car le tu le prends de haut.<br />
<br />
Ta fille est une grenouille de bénitier, mariée à un bêta et qui se laisse mener par le bout du nez… ou par autre chose, mais j’ai de sérieux doute quant à l’appétit charnel de ta fille… enfin la nôtre pardon !<br />
Elle règne en vraie mégère sur ses trois gamins, les pauvres ! Mais bon, tu es fâchée avec elle aussi !<br />
<br />
L’essentiel c’est nous, n’est-ce pas ? Nous avons eu de bons moments ! Bois ton thé, il refroidit, ma chère épouse, je sais comme tu l’aimes, j’ai mis une rondelle de citron. Voilà ! Encore un peu ? La théière est encore chaude.<br />
<br />
Je disais quoi ? Ah oui ! Nous avons eu de bons moments. Tu te souviens quand tu étais enceinte du petit ? Nous sommes allés en Suisse où mon frère avait un chalet au bord d’un lac. Nous faisions du bateau. Hélas on n’a jamais pu y retourner. Tu t’es fâchée avec sa femme pour une sombre histoire d’oignons dans la salade. Une femme charmante et gaie au demeurant. Enfin passons…<br />
<br />
Quand nous avons emménagé ici, tu t’en souviens ? Le petit allait à l’école avec un certain Gilles. Ses parents nous invitaient souvent. Et puis tu n’as plus voulu les voir car ils n’étaient pas baptisés. Dommage ! On a même du changer le petit d’école, tu ne voulais pas qu’il parle à n’importe qui.<br />
<br />
Au début les amis des enfants venaient à la maison. Et puis ils ne sont plus revenus. Tu étais toujours sur leur dos. Tu leur interdisais la télé, les petits beurres, les jeux de société. Et tu critiquais leurs parents et les voisins… Enfin passons…<br />
<br />
Les enfants ont grandi, le temps a passé. Nous n’avions plus beaucoup d’amis à part tes sœurs et encore, pas toutes. Ta sœur Edna a cessé de nous voir parce que tu as fait un scandale à son mariage en disant que la bague de ta mère te revenait de droit. Ta mère non plus d’ailleurs ne t’a plus parlé à partir de ce moment, elle n’a pas apprécié qu’on se partage ses bijoux alors qu’elle n’était pas morte. Passons… Nous sommes bien vieux, ça ne compte plus.<br />
<br />
Finis ton thé ! Une troisième tasse ? Non moi ça va, j’ai un pavé sur l’estomac. Sûrement le hachis de ce midi que je ne digère pas.<br />
<br />
Dans une semaine c’est notre anniversaire de mariage, il faut fêter ça ! Avec qui d’ailleurs ? Quand la petite s’est mariée, tu te souviens ? Elle nous a présenté sa belle famille. Des gens charmants ! Très ” famille ” avec une tripotée d’enfants qui couraient partout, cousins, cousines, sœurs, frères. Mais tu as pris en grippe la sœur de l’époux de ta fille. Tu t’es mal comportée au baptême de ton premier petit fils, tu ne voulais pas que la belle sœur soit sur la photo.<br />
<br />
Passons… J’ai 75 ans mais je suis encore en forme ! Je vais à la pêche tout à l’heure. Je sais, tu n’aimes pas mes nouveaux amis, tu préfères que je fasse des mots croisés. Je les rejoins à 17 h, mais tout le monde dira que je les ai rejoints à 15 h.<br />
Pourquoi tu dis ?<br />
<br />
J’ai empoisonné ton thé ! Rassure toi, tu ne souffriras pas ! Un petit arrêt cardiaque ! Indétectable, je me suis renseigné tu penses bien, l’un de mes amis est médecin retraité. Le thé ? Marie-Thérèse, la voisine qui fait le ménage de temps en temps, passera à 18 h pour dire bonjour, elle lavera la théière et la tasse, préparera un deuxième thé, un vrai celui là, qu’elle boira en papotant avec toi… enfin avec ton cadavre…<br />
Puis tu t’écrouleras et elle appellera les secours.<br />
<br />
Vois-tu je n’ai aucune envie de fêter 50 ans de malheur avec toi ! Mais j’ai très envie de profiter encore un peu de la vie ! Ne t’agite pas ! Il est trop tard. Et je n’ai pas envie d’assister à un mauvais film ! J’ai caché le téléphone sans fil, ne te fatigue pas ! Marie-Thérèse saura où le trouver.<br />
<br />
Rendez-vous en enfer !</p>Plaquageurn:md5:0276fd3a11f24c14e3c4c581ad66b3c42019-02-18T00:00:00+01:002021-02-10T20:41:41+01:00LouisiannePsycho drôlecouplerelation <p><span style="color: rgb(0, 128, 0);"><img alt="137062634" src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/Photos_2/.plaquage_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="137062634" /></span></p>
<p><span style="color: rgb(0, 128, 0);">Childéric :</span> comment s’est passé ta journée ?</p>
<p><span style="color: rgb(255, 0, 255);">Rosalba :</span> moyen ! Je suis épuisée, j’ai un rhume, je me suis endormie dans le train. La journée m’a parue bien longue.</p>
<p><span style="color: rgb(0, 128, 0);">Childéric :</span> viens t’asseoir sur le canapé, je vais te servir un verre d’alcool.</p>
<p><span style="color: rgb(255, 0, 255);">Rosalba :</span> l’alcool ne me tente pas. J’ai juste envie qu’on dîne rapidement pour pouvoir me coucher tôt.</p>
<p><span style="color: rgb(0, 128, 0);">Childéric :</span> ça va être difficile, nous devons parler 2 heures.</p>
<p><span style="color: rgb(255, 0, 255);">Rosalba :</span> 2 heures c’est un peu raide !</p>
<p><span style="color: rgb(0, 128, 0);">Childéric :</span> je ne plaisante pas ! Nous sommes mariés maintenant. Il faut se parler 2 heures.</p>
<p><span style="color: rgb(255, 0, 255);">Rosalba :</span> demain ou après demain si tu veux.</p>
<p><span style="color: rgb(0, 128, 0);">Childéric :</span> non et non ! On ne peut pas commencer comme ça ! Les conversations sont le ciment du couple. Les non dits et la non communication sont destructeurs. Quoique te disent les beaux parleurs avec leurs petits plats et leur petites pipes, moi je dis qu’il faut qu’on se parle 2 heures tous les jours.</p>
<p><span style="color: rgb(255, 0, 255);">Rosalba :</span> on ne peut pas ” plaquer ” comme ça ! On parlera 1 h de plus demain.</p>
<p><span style="color: rgb(0, 128, 0);">Childéric :</span> je vois. Tu te moques de ce que je dis.</p>
<p><span style="color: rgb(255, 0, 255);">Rosalba :</span> mais non ! Je suis d’accord avec ton ciment du couple, tes non dits destructeurs et tout ce que tu veux, mais là j’ai une migraine terrible et le nez bouché. J’ai pas envie de parler, tu peux comprendre ça, non ? Et je ne suis même pas sûre de pouvoir t’écouter.</p>
<p><span style="color: rgb(0, 128, 0);">Childéric :</span> ce n’est pas une excuse ! Moi aussi j’ai un métier, du stress, un patron, des horaires, et moi aussi je suis fatigué quand je rentre le soir ! Mais si on déroge aux règles…</p>
<p><span style="color: rgb(255, 0, 255);">Rosalba :</span> quelles règles ? Les tiennes ? Je ne savais pas que je signais pour ça.</p>
<p><span style="color: rgb(0, 128, 0);">Childéric</span> : trop facile ! C’est bien parce qu’on se parle beaucoup, parce qu’on échange beaucoup,qu’on se comprend à demi-mot qu’on s’aime ? C’est bien pour ça qu’on a décidé de vivre ensemble, de se marier ?</p>
<p><span style="color: rgb(255, 0, 255);">Rosalba :</span> Chlidéric ! Tu es en train de me faire un procès comme si je ne t’aimais pas ! Je te dis qu’on ne peut pas plaquer. Bien sûr que j’aime parler avec toi, bien sûr qu’il faut parler. Mais il y a des circonstances où on ne peut pas.</p>
<p><span style="color: rgb(0, 128, 0);">Childéric :</span> ah oui ! Lesquelles s’il te plaît ?</p>
<p><span style="color: rgb(255, 0, 255);">Rosalba :</span> Euh… Un deuil tiens ! Tu perds quelqu’un de très cher et de très proche, tu es terrassé par le chagrin tu ne peux plus parler. Tu parleras plus tard, quelques mois après, ou quelques jours. Ça ne te paraît pas logique ?<br />
Et puis là tu es en train de m’embobiner ! Je suis sûre que tu as déjà enclenché ton chronomètre et que tu essayes de me faire tenir 2 heures.</p>
<p><span style="color: rgb(0, 128, 0);">Childéric :</span> mouais ! Je pense qu’il faudrait décider tout de suite si les disputes et mises au point doivent être décomptées du temps de parole.</p>
<p><span style="color: rgb(255, 0, 255);">Rosalba :</span> de mieux en mieux ! J’aurais une carte de pointage pour la pause pipi ?</p>
<p><span style="color: rgb(0, 128, 0);">Childéric :</span> tu ne prends rien au sérieux décidement. Je te parle de notre couple.</p>
<p><span style="color: rgb(255, 0, 255);">Rosalba :</span> c’est ma migraine que je prends au sérieux. Sur ce, je vais me coucher. Tu n’auras qu’à dîner et parler tout seul.</p>
<p><span style="color: rgb(0, 128, 0);">Childéric :</span> je vois ! Fuite et lâcheté ! Ça commence bien !</p>
<p><span style="color: rgb(255, 0, 255);">Rosalba :</span> je me souviens quand mes copines en couple me disaient : <em>ce n’est pas drôle quand tu es fatiguée et que ton homme veut faire l’amour, tu as beau lui dire non pas ce soir, pas envie…Iil insiste, gentiment bien sûr, il se colle, il te frotte…</em><br />
Et je me disais oui en effet, j’imagine le topo… Tu sais quoi ? Ben je préfèrerais ça à tout ce que je viens d’entendre !</p>Le petit cinémaurn:md5:72c2ffc41a46e3b9edd44934900318af2019-02-16T00:00:00+01:002019-02-17T10:53:35+01:00LouisiannePsycho drôlecommunicationquotidien <p><strong>Réédition du 05 mars 2013</strong></p>
<p>*************</p>
<p><img alt="128133633" src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/Photos_3/.ticket_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" title="128133633" /></p>
<p style="text-align: justify;">Il y a très longtemps alors qu’il y avait peu de chaînes TV, il y avait une mini série humoristique qui n’a pas duré. Un peu le style Scènes de ménage, mais pas vraiment.</p>
<p style="text-align: justify;">Un narrateur parlait de choses de la vie courante, et c’était mis en scène par des acteurs. Exemple :</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les cauchemars </strong>les plus courants : vous allez au bureau tout nu, vous tombez d’une falaise, vous perdez vos dents.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les photos :</strong> vous êtes invités et on vous montre des photos dont vous n’avez que faire avec force commentaires et quand vous croyez reconnaître le mari de la tante de la mère de la belle sœur, on tourne la page de l’album ! </p>
<p style="text-align: justify;">Bref, tout ce préambule pour parler d’un épisode de cette mini série qui s’intitulait :</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le petit cinéma </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le narrateur commençait par “on se fait tous notre petit cinéma”<br />
Deux exemples, un que j’ai oublié, mais avec l’autre vous comprendrez tout de suite :</p>
<p style="text-align: justify;">Le Zéro (ou le héros) reçoit une convocation chez le proviseur du collège de son fils. Dans sa tête commence donc son petit cinéma : on le voit face au proviseur dire ce qu’il pense des profs et de leur méthode, de l’éducation lamentable qu’on offre aux élèves, de la qualité médiocre des cours de maths. Le Zéro est en pleine forme, le pauvre proviseur se ratatine derrière son bureau.</p>
<p style="text-align: justify;">La vraie vie : le proviseur ne laisse pas le Zéro en placer une : devant les résultats catastrophiques de votre fils en maths, et en tenant compte du fait que vous êtes responsable et tenu de l’aider, je vous invite à participer aux cours du soir réservé aux parents, voici la feuille, au revoir et merci !</p>
<p style="text-align: justify;">Le pauvre Zéro se ratatine sur sa chaise.</p>
<p style="text-align: justify;">Vous voyez donc ce qu’est le petit cinéma !</p>
<p style="text-align: justify;">C’est humain de se faire son petit cinéma, mais là où ça devient gênant, c’est quand la personne en face de vous fait son cinéma tout haut !<br />
Elle ne le fait pas avant, comme dans la série, mais après ! Elle vous raconte une histoire totalement déformée par un miroir truqué !</p>
<p style="text-align: justify;">Il y avait d’ailleurs un film où le Zéro romancier transformait chaque scène de sa triste vie, pour faire de lui le héros qui ne se laisse pas marcher sur les pieds !</p>
<p style="text-align: justify;">Bien entendu je pense à Martine ! Ma sœur Servane et moi rions beaucoup d’autant qu’elle est persuadée d’être cette personne qui dit toujours ce qu’elle pense ! Et je lui ai dit ça, et je lui ai ajouté ça, non mais je ne me laisse pas faire moi !</p>
<p style="text-align: justify;">Le plus incroyable, c’est que ça ne la gêne pas si il y a eu des témoins à la scène !</p>
<p style="text-align: justify;">Un exemple ? Je sens que vous en mourrez d’envie !<br />
Exemple bucolique en plus !</p>
<p style="text-align: justify;">Le chemin de terre qui mène jusqu’à la Sauvageonne, après la Sauvageonne devient trop étroit pour y circuler en voiture. Mais on peut y aller à pied, à cheval. Il rejoint un chemin de randonnée, mais souvent les randonneurs se trompent et passent devant chez nous. Pas de soucis, nous avons l’habitude et ne sortons jamais le fusil, nous leur indiquons le vrai chemin quand ils sont perdus, la plupart sont gentils et polis. Les nhollandais savent dire bonjour avec un accent à couper au couteau !</p>
<p style="text-align: justify;">Voilà qu’un jour des nhollandais arrivent en voiture et se garent devant la Sauvageonne. Comme je l’ai dit, si on vient en voiture, c’est qu’on vient nous voir, ou qu’on se perd, car on ne peut pas aller plus loin. Forcément un des nombreux occupant de la Sauvageonne va s’avancer pour dire bonjour, ou aider un pauvre péquin qui s’est trompé de route.</p>
<p style="text-align: justify;">Deux dames d’âge mûr, sortent de la voiture (elles avaient probablement la flemme de monter la côte) et se dirigent vers le sentier piétonnier, le chauffeur fait rapidement demi tour. Ni bonjour, ni merde !<br />
Servane, Martine et moi avons assisté à la scène du perron, sans dire un mot. D’ailleurs le chauffeur ne devait pas être fier pour partir aussi vite !<br />
J’imagine que nous devons dire quel culot, super poli et tout et tout, et l’histoire devrait s’arrêter là !</p>
<p style="text-align: justify;">Sauf que quelque jours plus tard, Martine trouvant un interlocuteur extérieur à la tribu, relate l’histoire à sa façon : je vous jure, je les ai traité de tous les noms !</p>
<p style="text-align: justify;">Ce qui nous fait bien rire !</p>
<p style="text-align: justify;">Variante dans le petit cinéma : quelqu’un a dit tout haut ce que j’aurais bien aimé dire moi !</p>
<p style="text-align: justify;">Le plus souvent c’est une des filles de Martine. Encore un exemple bucolique. Le maire du village est le roi de l’entourloupe. Si on le laissait faire, il changerait les frontières de place, agrandirait un champ par ci, pour en allonger un autre par là, prendrait un bout de terre à Paul pour le donner à Jules qui vote pour lui !</p>
<p style="text-align: justify;">Comme nous sommes des parisiens (une race à abattre) et qu’en plus il nous soupçonne de ne même pas savoir où s’arrêtent nos terres, d’ailleurs qu’est ce qu’on bien en faire vu qu’on ne cultive rien ? Il tentait régulièrement de marcher sur nos plates bandes.</p>
<p style="text-align: justify;">Bref voilà qu’un jour je me rends à la mairie avec Martine pour expliquer calmement à M. le maire que le petit bois est à nous et que ce n’est pas près de changer !</p>
<p style="text-align: justify;">L’entretien se passe sans trop de problèmes, Martine ne dit rien et je dis tout. Le maire a bien compris qu’il ne faut pas nous prendre pour des billes. Depuis ce jour il n’ose plus nous embêter.</p>
<p style="text-align: justify;">Le nombre de fois où j’ai entendu Martine raconter cette histoire ! Je lui ai dit ci et ça, j’ai dit aussi ça ! Je n’en reviens pas !</p>
<p style="text-align: justify;">Le pire est qu’elle en est persuadée ! </p>
<p style="text-align: justify;">Martine a tout de même beaucoup de chance : c’est que ses filles la laissent dire !<br />
Il serait facile de la ridiculiser : ne raconte pas d’histoires, j’étais là quand les nhollandais sont venus et personne n’a eu le temps de dire quoi que ce soit !</p>
<p style="text-align: justify;">- Enfin qu’est ce que tu racontes ! C’est moi qui ai parlé au maire !</p>
<p style="text-align: justify;">Ah ce petit cinéma !</p>
<p style="text-align: justify;">Vous voulez un scoop ? J’ai constaté chez certains blogueurs ou blogueuses, le même symptôme ! Pour les avoir rencontrés en vrai, je me suis aperçue qu’ils transforment leur vie consciemment ou non par écrit ! Le blog comme exutoire !</p>
<p style="text-align: justify;">En lisant un blog, vous croyez avoir à faire à une rebelle ou à un homme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, limite vous vous dites : Ouah pas facile ce monsieur ! Ça ne doit pas être drôle tous les jours pour ses proches !</p>
<p style="text-align: justify;">Et quand vous connaissez la personne, au bout d’un certain temps, vous vous dites : ça ne colle pas ! J’ai du mal à l’imaginer haussant le ton, j’ai du mal à l’imaginer tout bêtement dire ce qu’il pense !</p>
<p style="text-align: justify;">Le blogueur (ou la blogueuse je ne suis pas sexiste) raconte en fait sa vie déformée par un miroir truqué.</p>
<p style="text-align: justify;">Et peut-être même que comme Martine qu’il est persuadé d’être cette personne !</p>Le chat et la sourisurn:md5:d124c230b7144c5ee62594394bfb60a52019-02-15T00:00:00+01:002019-02-18T10:11:49+01:00LouisiannePsycho drôletravail <p><strong>Réédition du 09 octobre 2012</strong></p>
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<p><img alt="chatsouris2.jpg" src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/Photos_2/.chatsouris2_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></p>
<p style="text-align: justify;">C’est toujours difficile pour un Grand Chef à trois plumes qui travaille dans un bureau de savoir si ses équipes travaillent réellement ou non.</p>
<p style="text-align: justify;">On pourrait croire que c’est la faute de tous ces petits joujoux mis à notre disposition.<br />
C’est un peu vrai, mais souvenez-vous : même quand il n’y avait qu’un seul téléphone pour 5 personnes, les gentils employés de Grand Chef à trois plumes, trouvaient toujours un moyen de lever le nez de leurs dossiers.</p>
<p style="text-align: justify;">La tasse de thé près du stylo, il a bien fallu faire chauffer l’eau, en proposer à ses collègues, ou aller faire un tour à la machine à café, ce qui est encore plus long.</p>
<p style="text-align: justify;">La carte postale sur le mur ? Elle a fait le tour des bureaux avant d’être accrochée là. Et bien entendu tout le monde l’a commentée.</p>
<p style="text-align: justify;">La bouteille de vernis, qu’est-ce qu’elle fait là ? Elle a bien dû servir un jour ? Et tous ces sacs qui ne viennent pas de l’épicier du coin, mais d’une marque connue ?<br />
Certes, on a le droit d’aller faire ses emplettes entre midi et deux, mais Grand Chef à trois plumes imagine bien le retour au bureau :</p>
<p style="text-align: justify;">- Tu as vu ça ? Et ça ? Oui il en reste en taille 38 et en bleu ! </p>
<p style="text-align: justify;">Bref le pauvre Grand Chef à trois plumes se transforme en chat, mais quand le chat n’est pas là, les souris dansent.</p>
<p style="text-align: justify;">Et ne parlons pas du téléphone, l’ennemi public ! Grand Chef à trois plumes a parfois un adjoint, un Chef à deux plumes pour l’aider dans sa tâche . Mais dès que Chef à deux plumes passe la porte, Mme Pipelette baisse la voix, ou fait semblant de parler travail.</p>
<p style="text-align: justify;">Et puis les années ont passé. Un jour un petit écran noir avec un petit clavier a fait son entrée. Le premier joujou en plus du téléphone. Là Grand Chef à trois plumes s’est aperçu que les hommes aussi aimaient jouer. Ils avaient beau jeu de prétendre qu’ils cherchaient l’adresse d’une succursale de province, et de dire que ce n’est pas de leur faute si c’est si long à s’afficher.</p>
<p style="text-align: justify;">Grand Chef à trois plumes voit rouge ! Il a une sérieuse envie de griffer.<br />
D’autant qu’il n’y comprend rien à cette technique, comment surveiller les souris ?</p>
<p style="text-align: justify;">Et ce n’est que le début. Un jour c’est un grand écran et un grand clavier qui font leur entrée sur le bureau. Que de joujoux ! Presque une mini télé sur le bureau !</p>
<p style="text-align: justify;">Grand Chef à trois plumes s’arrache les moustaches. Heureusement pour lui on lui propose l’aide de rats de l’informatique qui lui promettent que les souris ne pourront pas faire ce qu’elles veulent, non mais !</p>
<p style="text-align: justify;">Les souris s’en donnent à cœur joie ! Elles se refilent des astuces. Elles n’ont plus le temps de sortir la bouteille de vernis, ni même d’aller se promener le midi.</p>
<p style="text-align: justify;">Entre deux dossiers, elles découvrent ” le chat en ligne “, toujours prêtes d’un clic, à changer d’écran pour regarder avec grand intérêt ” les lois et règlements français “ quand le chef passe par là. Vous disiez Grand Chef ? </p>
<p style="text-align: justify;">Ce n’était qu’un début ! Les Grands Chefs à trois plumes ont pris leur retraite, remplacés par d’autres. Ils continuent à traquer les cartes postales et les pauses café.</p>
<p style="text-align: justify;">Les rats informaticiens sont devenus des chats : ce sont eux qui jouent au chat et à la souris et tentent désespérément de bloquer, d’interdire, de verrouiller.<br />
Mais il y a toujours des petits malins pour déjouer les pièges du chat.</p>
<p style="text-align: justify;">On ne change pas les souris ! Il ne fait pas bon être chat !</p>Ma cabocheurn:md5:c095d96a48a824c7a5a53876603f78a12019-02-14T13:00:00+01:002019-02-14T14:32:35+01:00LouisiannePsycho drôlequotidiensociété <p><strong>Réédition du 24 avril 2014</strong></p>
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<p>Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais depuis quelques années, c’est la mode de nous prendre pour des demeurés !</p>
<p>Exemple, avant vous alliez sur le site des Trois petits suisses, il y avait une rubrique “commandes” et une rubrique “panier”. Maintenant c’est <em>mon ma</em> partout.</p>
<p>Je m’explique : mon panier, suivre mes commandes, mes préférés.<br />
Pour le cas où vous auriez cru que c’était les commandes du voisin, et le panier de votre collègue de bureau.</p>
<p>Idem si vous cherchez une adresse sur les Jaunes pages : restaurant près de chez moi ou autour de moi… Par défaut on vous propose toujours le truc le plus neuneu… </p>
<p>Ce qui peut être acceptable, voire passer inaperçu sur la toile, devient carrément ridicule dans la vrai vie.</p>
<p>Je sais que le français est une langue très possessive : mon coiffeur, mon prof de yoga, mon beurre et l’argent du beurre, mais je doute qu’au Picho de Petite Colline, on devienne possessif avec les rayons.</p>
<p>Je trouve lamentable ces nouveaux noms de rayons :</p>
<p><img alt="monma.jpg" src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/Photos5/.monma_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></p>
<p>Mon rayon pain, mon rayon boucherie… mon ma partout…<br />
<br />
Bientôt nous aurons droit à ” mon miroir pour voir ma tronche de cake ” dans le rayon miroirs, mon fauteuil pour poser mon c…, mon lit pour dormir.</p>
<p>Mais où est donc passé ma caboche ?</p>Le dîner ratéurn:md5:10ff33ad2677e871e46411a072646c432017-12-02T18:00:00+01:002023-05-25T10:16:44+02:00LouisiannePsycho drôleamitié <p><img alt="" class="media" src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/Photos_13/diner_ennui3.JPG" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p>C’est un dîner raté. Et Dieu sait pourquoi vous l’aviez senti venir.</p>
<p>Non il ne s’agit pas du tout d’un soufflé qui n’est pas monté, d’un rôti brulé ou de patates mal cuites.</p>
<p>C’est autre chose de bien plus subtil. Quelque choses d’impalpable, d’indescriptible.</p>
<p>Des copains avec qui vous avez partagé beaucoup de dîners, et ça se passe toujours bien…</p>
<p>Mais là…. Là comment dire.</p>
<p>C’est presque trop silencieux au début. Comme si on ne se connaissait pas, comme si il y avait une gêne. Cela ne dure pas très longtemps, bien sûr. Ensuite tout le monde parle.</p>
<p>Mais voilà c’est un dîner raté. Pas une conversation qui décolle. Est-ce qu’ils sont tous fatigués ? Est-ce qu’ils ont tous des soucis qu’ils n’ont pas envie de partager ? Ils n’avaient pas envie de venir, mais ils se sont forcés parce que ça ne se fait pas d’annuler à la dernière minute ?</p>
<p>En tout cas ils vous agaçent, là tout de suite, ces amis que vous aimez bien.</p>
<p>Ou alors c’est VOUS tout simplement ? La preuve : vous l’avez senti venir ce dîner raté.</p>
<p>Si c’est chez l’un deux, vous vous demandez ce que vous faites là, vous seriez mieux au chaud chez vous à regarder n’importe quoi à la télé ou à finir n’importe quel livre.<br />
Surtout si c’est l’hiver. Il a fallu dégivrer le pare-brise, régler le GPS, trouver une place pour se garer, trop loin… Marcher dans le froid, chercher où vous avez noté le code du digicode…. Alors qu’il fait chaud chez vous sous un plaid.</p>
<p>Si c’est chez vous, vous n’avez qu’une hâte, que ça se termine. Bien sûr ça ne se voit pas, vous faîtes bonne figure, vous riez et parlez comme d’habitude. Mais mentalement vous songez déjà à tout ce qu’il vous reste à faire : Remplir le lave-vaisselle, le mettre en route, secouer la nappe, retirer les rallonges de la table, ranger les chaises. Voilà à quoi vous pensez au lieu de profiter du moment présent.</p>
<p>Il faudrait que le matin la radio et les journaux nous préviennent : ce soir il y aura de nombreux dîners ratés surtout dans la Région des Côtes du Nord.<br />
Ainsi un coup de fil arrangerait tout et éviterait les dégâts :</p>
<p>- Salut les copains ! Vous avez entendu la radio ? Le dîner va être raté ce soir ! Vous faites ce que voulez, je pense que vous devriez reporter ! En tout cas moi je préfère ne pas venir.</p>
<p>Variante :</p>
<p>- Salut les copains ! Vous avez entendu la radio ? Le dîner va être raté ce soir ! Donc désolée, je préfère annuler et reporter. Ne vous déplacez pas ce soir, ce serait dommage. Je vous invite la semaine prochaine. Et j’espère que la radio dira que les dîners seront ratés dans la Région des Causses du Sud !</p>
<p><img alt="" class="media" src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/Photos_13/.diner_ennui4_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>Les gens comme çaurn:md5:e69f63dcdb6b800a2be33ee6ebfb902d2017-10-27T14:00:00+02:002023-05-25T10:19:20+02:00LouisiannePsycho drôlecommunicationrelationsociété <p>Il y a des gens comme ça.</p>
<p>Quoique vous fassiez ils vous font sentir nul, minable, moins que rien.</p>
<p>Vous conduisez ? Les gens comme ça vous disent que ce n’est pas comme ça qu’il faut faire.</p>
<p>Vous cherchez une rue à pied ? Ils jugent votre sens de l’orientation.</p>
<p>Vous choisissez un vêtement ? Ils critiquent votre manque de goût.</p>
<p>Vous leur présentez vos amis, ils les critiquent après coup. Vous les invitez, il y a toujours un truc que vous auriez du faire autrement.</p>
<p>Ils ont toujours un mot à dire sur votre façon d’écrire, votre gaucherie, votre travail, vos loisirs.</p>
<p>Les gens comme ça peuvent être vos parents (catastrophique) ou seulement l’un des deux (Ouf !)</p>
<p>Un frère ou une sœur, et pas forcément un aîné qui profite de son âge pour vous écraser de sa supériorité.</p>
<p>Un ami ou votre conjoint.</p>
<p>Pour peu que vous soyez timide ou ancien timide, que vous manquiez de confiance en vous ou que vous ayez mis des années à acquérir un minimum de confiance en vous, les gens comme ça auront tôt fait de vous remettre à votre place. Selon eux, c’est à dire au ras du sol ou plus bas que terre.</p>
<p>Parfois même sans une parole.<br />
Les gens comme ça sont en forme quand vous vous sentez fatigué, bien habillés quand vous vous êtes habillé à la va vite, le portefeuille bien garni quand vous venez de perdre votre boulot.</p>
<p>Ce n’est presque pas leur faute, ils sont comme ça les gens comme ça.</p>
<p><img alt="" class="media" src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/Photos_12/vanite.JPG" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p> </p>Petits mots douxurn:md5:7dade843facde3d7592996f627c7f5802016-06-24T19:00:00+02:002018-05-17T15:13:48+02:00LouisiannePsycho drôleamourcouple <figure style="margin: 0 auto; display: table;"><img alt="poule.JPG" class="media" src="http://grandereveuse.fr/carnet/public/Photos_10/.poule_m.jpg" />
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<p><span style="color:#800080;">Les Sitcom de l’après JT qui tournent autour des histoires de couple, nous en abreuvent régulièrement.<br />
Les couples se donnent des petits noms doux</span></p>
<p><span style="color:#800080;">Je vous préviens tout de suite !<strong> J’AI HORREUR DE ÇA ! </strong></span></p>
<p><span style="color:#800080;">N’allez pas croire, je suis très romantique même si l’âge aidant je le suis moins que je ne l’étais à 15 ans ou à 20 ans.</span></p>
<p><span style="color:#800080;">Quelques exemples : </span></p>
<p><span style="color:#800080;"><strong>Le style ménagerie :</strong> Poussin, chatte, chaton, lapin, poule, poulet, libellule, cochon, puce, biche, coccinelle</span></p>
<p><span style="color:#800080;"><strong>Le bêtifiant :</strong> Chouchou, loulou, mon chou, gnougnou</span></p>
<p><span style="color:#800080;"><strong>Chez un couple d’amis : </strong>Chou.. Oui même pas mon chou, chou tout court !</span></p>
<p><span style="color:#800080;">Chez mes filles, le même mot sert aux deux. Lui le dit à elle, et elle le dit à lui…<br />
Pour un des couples : mon cœur… <em>j’avoue que celui là ne me choque pas trop</em></span></p>
<p><span style="color:#800080;">Pour l’autre couple : bébé</span></p>
<p><span style="color:#800080;"><em>Alors là ! Ce n’est pas parce que je suis amoureuse et aimée, que j’ai envie de redevenir un bébé ! </em></span></p>
<p><span style="color:#800080;">Chez d’autres : ma petite fille… mouais…</span></p>
<p><span style="color:#B22222;"><strong>Les dérivés de l’amour :</strong> M’amour, Amour de ma vie, Z’amour</span></p>
<p><span style="color:#B22222;">Mon amour ?<em> Pourquoi pas mais en tête à tête ! </em></span></p>
<p><span style="color:#B22222;"><strong>Avec le prénom :</strong> Denis de mon cœur.</span></p>
<p><span style="color:#B22222;"><em>Pourquoi Denis ? Quand j’étais jeune fille, j’ai fait un stage dans une librairie avec un couple (les patrons). La patronne dès qu’elle avait quelque chose à dire à son mari à l’autre bout du magasin disait :<br />
Denisdemoncœur, tu peux me dire le prix de ça, Denisdemoncœur tu peux m’apporter le tome 2…</em></span></p>
<p><span style="color:#B22222;">Toujours avec le prénom : mon Marcel d’amour, Mon Jojo d’amour, ma Madeleine d’amour, Mon amour de Paulette</span></p>
<p><span style="color:#B22222;"><strong>Après guerre :</strong> Ma gueule d’amour</span></p>
<p><span style="color:#0000CD;">Les seuls que j’aime à la rigueur et que j’accepte, c’est ” ma chéri, mon chérie “. Pas chéri tout court, nuance !<br />
Sans doute parce que mes parents l’employaient l’un pour l’autre. Sans doute parce qu’ils l’employaient aussi pour moi, que ma mère me le dit encore et le dit à ses petits enfants.</span></p>
<p><span style="color:#0000CD;">Le seul que je dis de temps en temps à mon amant. Et le seul qu’il me dit encore plus rarement parce qu’il est très pudique et ça me va…<br />
Je précise que je ne lui ai jamais parlé de mon aversion pour les noms doux des couples. Je n’ai pas eu besoin de le faire.</span></p>
<p><span style="color:#0000CD;">Même si j’ai connu cela quand j’étais jeune avec des horribles : Choupette, chouquette, loupiotte, Ch’tiote, Biquette ! Grr !</span><br />
<br />
<span style="color:#0000CD;">Mais bon en général les poètes en herbe ne s’y risquaient pas deux fois… Moi c’est Louisianne… Non pas Loulou, Louisianne !</span></p>